CROCODILE DU NIL - WEBSITE X5 UNREGISTERED VERSION - DOC.HELSON

Aller au contenu

Menu principal :

HERPETO > SAURIENS > CROCODILE



LE CROCODILE DU NIL
- CROCODYLUS NILOTICUS -



  Origines  

Il s’agit d’une espèce qui se rencontre majoritairement dans une grande partie du continent africain. Du moins il s’agit là de son milieu d’origine, puisqu’elle peut également être observée sur le continent américain. Plus particulièrement en Floride, où elle a certainement dû être introduite par l’Homme et par erreur. D’autant plus, que ce crocodile s’est parfaitement bien adapté à cette région du globe. Concernant son milieu naturel, contrairement à l’idée qui peut découler de son nom commun, le crocodile du Nil ne vit plus dans le Nil égyptien, mais à partir de la troisième cataracte du Nil, soit au Soudan.


  Biotope  

Le crocodile du Nil fréquente des habitats très diversifiés, à savoirs : des lacs ; des fleuves ; des marais d’eau douce 
ainsi que des points d’eau saumâtre.


  Caractéristiques  

À l’âge adulte, le crocodile du Nil se caractérise par une taille approximative de 5 mètres de long, pour une masse de 500 kg. Certains individus peuvent atteindre une taille avoisinant les 7 mètres de long, mais il s’agit là d’exception. Considéré comme étant un redoutable prédateur, le crocodile du Nil est responsable de 480 attaques à l’homme, dont 123 mortelles et ce, sur le sol africain entre 2010 et 2014. Ceci est certainement le résultat de sa force de morsure herculéenne qui est de l’ordre de 22 000 newtons. Bien que ce ne soit pas sa seule particularité. En effet, c’est une espèce qui se propulse dans l’eau grâce à sa longue queue très musclée lui permettant d’atteindre d’assez bonne pointe de vitesse. Une aubaine pour la chasse au gibier. Il se reconnait également par un long museau triangulaire. Sachant que ses yeux ainsi que ses narines sont situés au sommet de son crâne. Évidemment, une membrane protectrice protège ses yeux et un repli gulaire est également présent dans sa gueule. 
Plus précisément près de son palais afin de pouvoir rester sous l’eau avec la gueule grande ouverte sans avoir le malheur de se noyer. Ses dents quant à elle s’emboîtent parfaitement bien. D’ailleurs, lorsqu’il dévore une proie et qu’il s’est cassé une dent, celle-ci repousse avec une capacité de repousse d’environ cinquante fois. Certaines dents, notamment la quatrième mandibulaire, dépassent sur le côté lorsque la gueule est fermée. C’est un animal qui possède quatre petites et puissantes pattes. À savoirs, deux pattes antérieures qui présentent cinq orteils et deux pattes postérieures palmées qui présentent quatre orteils. Lorsqu’il se déplace sur terre, le crocodile du Nil utilise ses pattes, mais seuls les avant-bras bougent. Il est capable de courir jusqu’à 17 km/h, mais seulement sur de courtes distances. Enfin, le crocodile du Nil est une espèce qui peut vivre jusqu’à 100 ans.


  Régime alimentaire  

Les juvéniles se nourrissent d’insectes, d’amphibiens puis de mollusques. Une fois la maturité sexuelle atteinte, soit au bout de 8 ans, ils se mettent à chasser du poisson, des oiseaux et de petits Mammifères. Enfin, les adultes imposants quant à eux, se nourrissent d’antilopes, de zèbres et de gnous. Se camouflant dans l’eau, les crocodiles du Nil chassent en embuscade, notamment lorsque les mammifères viennent s’abreuver au point d’eau où ces derniers demeurent cachés.


  Reproduction  

Chez cette espèce, la fécondation est interne et dure deux mois après l’accouplement. La femelle pond en moyenne une cinquantaine d’œufs dans un nid creusé dans le sable. Le temps d’incubation s’étale sur plus ou moins trois mois. À la naissance, les nouveau-nés mesurent 30 cm de long en moyenne. La mère quant à elle, aide ses petits à gagner l’air libre et les prend dans sa gueule pour les mettre à l’abri dans l’eau. Seuls 5 % des petits survivront aux prédateurs. Puisque la mère arrêtera de veiller sur eux deux ans après la naissance.
LE CROCODILE DU NIL


  Protection  

Les populations du crocodile du Nil sont inscrites à l’annexe I de la Convention de Washington, mise à part les populations des pays suivants, puisqu’elles sont inscrites en annexe II de la même Convention : l’Afrique du Sud, le Botswana, l’Éthiopie, le Kenya, Madagascar, Malawi, le Mozambique, Namibie, l’Ouganda et la Tanzanie. Les effectifs sont estimés entre 250 000 et 500 000 individus. Évidemment, la surchasse effectuée durant une bonne partie du xxe siècle est à l’origine de la réduction de ses effectifs. Cependant, depuis l’émergence des programmes de protection, les effectifs de l’espèce sont en hausse dans de nombreux pays.


 
Retourner au contenu | Retourner au menu