LES CONSÉQUENCES - WEBSITE X5 UNREGISTERED VERSION - DOC.HELSON

Aller au contenu

Menu principal :

HUMANO > PALÉOANTHROPOLOGIE



UN DÉMON SUR TERRE




  Étrangeté  

À notre arrivée nous n’étions pas les seuls hominidés sur cette surface terrestre, puisque d’autres espèces d’hominidés cohabitaient sur celle-ci. Mais chacune de ces espèces vivait sur un territoire unique selon des besoins vitaux précis, en l’occurrence notre territoire principal était sur le continent africain, le berceau de notre humanité. Ce territoire étant le plus adapté pour le bon développement de notre espèce. Non seulement pour simplifier, mais aussi suite à l’important pourcentage de sang de sapiens qui coule dans nos veines, nous allons généraliser notre espèce au nom d’homo sapiens et uniquement sapiens. Ceci nous permettra d’avoir un recul plus constructif et plus en adéquation avec nos besoins vitaux, ayant beaucoup plus de similarité avec sapiens qu’avec Neandertal ou encore Erectus.


Nous appartenions à une échelle trophique précise, puis à un biotope adéquat à notre évolution. La planète était alors conçue ainsi. Chaque territoire était unique et possédait un biotope pur, d’une température et d’une hygrométrie bien précise au territoire, dont ces derniers étaient composés d’êtres vivants classés très précisément au sein d’une échelle trophique. Chaque territoire possédait son échelle trophique, et dans celle-ci les espèces animales et végétales avaient un ordre complexe, précis ainsi qu’inévitable. Nous avons vécu durant des millions d’années aux côtés d’espèces sauvages, nous étions d’ailleurs très bien adaptés au cycle du déroulement temporel de ce territoire-ci, le nombre de notre population était conforme au bon déroulement de ce secteur. Nous nous nourrissions majoritairement de végétaux, et occasionnellement de viandes ainsi que de poissons. Puis nous étions une nourriture pour certaines espèces animales placées à un niveau supérieur au sein de l’échelle trophique.

Chaque espèce bénéficiait d’un rôle majeur dans le processusvital de la planète. Mais suite à ces 200 000 dernières années, une espèce d’hominidé a soudainement changé sa manière de vivre et a brusquement mis les voiles. Mettant ainsi en péril les autres espèces animales qui cohabitaient avec elle.Cette espèce était en l’occurrence la nôtre. En effet, l’Homo-Sapiens a brusquement quitté ses terres d’origine, pour migrer vers d’autres secteurs terrestres. Cette échappée territoriale, acoûté la vie à de nombreuses espèces animales et végétales. Comme s’il ne s’agissait ni plus ni moins qu’une suite de dominos, qui tombaient les uns après les autres vers un chaos considérable et de grandes ampleurs. Excepté une seule, notre espèce, et seulement pour notre propre satisfaction. Ainsi notre preuve d’égoïsme involontaire a causé un bouleversement écologique mondiale, suite au commencement de notre voyage planétaire.


  Singularité  

L’espèce humaine est tout de même une étrange créature. Capable de plus grande prouesse elle peut aussi engendrer la  destruction et le chaos. Il s’agit d’ailleurs d’une des seules espèces où les axes de réflexions s’avèrent être quasi illimités.  L’humanité est sujet assez fascinant où plus d’un se questionne. En ce qui me concerne, ça a été l’un de mes premiers questionnements et je pense qu’il est légitime de ne pas négliger le temps qui est nécessaire à sa réflexion. Selon l’état actuel de mes pensées, ainsi qu’à mon expérience de vie que j’ai effectuée jusqu’à ce jour, je vais tenter d’évoquer mon point de vue à ce sujet. Mon champ de réflexion se limitant uniquement à l’Europe, notamment à la société française où j’ai passé une bonne partie de mon enfance. Bien entendu à l’échelle de la planète il s’agit là d’une situation géographique minime et je crains que ma réflexion soit d’une très grande importance sur la grande question qui se résume à l’avenir de notre espèce. Bien qu’une partie de ma réflexion sera portée sur la population que je fréquente au quotidien, je vais tout de même tenter d’élargir ces frontières invisibles, afin de percevoir l’Homme dans sa singularité.

Au-delà de son arrogance ainsi que de son orgueil, l’Homme paraît si mystérieux. Cependant, l’avantage d’être fasciné par les reptiles et d’en avoir en captivité m’a permis de les observer puis d’étudier leurs comportements sociaux, qu’entretiennent ces espèces auprès de leurs semblables. Et bien que je possède peu d’information au sujet des mammifères à ce jour, je tente tout de même d’accroitre mes connaissances afin de mettre en évidence ces recherches puis de les comparer aux recherches comportementales de l’espèce à laquelle j’appartiens, c’est-à-dire l’Homme. Ce dernier étant l’un des seuls êtres à avoir réussi à s’arracher de son berceau afin de devenir l’espèce dominante de ce monde. Une telle capacité, peut aussi cacher des conséquences néfastes pour l’avenir, notamment à propos de sa surpopulation par exemple, qui engendrera un manque de place pour loger sa famille et y compris un manque considérable de ressource du moins, c’est ce que nous présumons si nous ne changeons pas notre manière de consommer.

Nous pouvons nous demander comment une espèce peut arriver à atteindre une telle place. Pourtant les raisons sont assez  simples. Cela se résumerait à sa volonté d’accroitre sa richesse ainsi que son pouvoir par le facteur de la coopération. Se battre en groupe telle une meute de loups ou encore en s’inspirant de la hiérarchie lionesque d’Afrique. Ainsi il n’est pas très étonnant qu’à ce jour ce système soit requis pour l’évolution des multiples sociétés qui composent ce monde. Usé de sa santé, de ses capacités à songer dans l’évolution de sa propre espèce et puis donner de sa sueur et de son sang dans les pierres qui composeront l’édifice de notre histoire. En parallèle de sa coopération, la technologie a elle aussi sa part de responsabilité. Que dire de l’invention des armes à feu, où désormais un Homme remplace 10 Hommes pour l’assassinat d’un pachyderme ? Ou encore en ce qui concerne sa capacité à peupler n’importe quelle situation géographique avec le feu et les vêtements. Il a bâti des empires ainsi que des civilisations, cependant ce n’est pas sans crainte. L’Homme a aussi dû apprendre à se contrôler. Contrôler sa puissance de feu, mais aussi sa puissance psychologique. Il a dû se brider l’esprit afin d’éviter de libérer tout son potentiel lié à sa capacité et volonté de prédation qu’il aacquise au sein des millénaires. 

L’Homme a connu des monarchies qu’elles soientabsolues ou parlementaires, la république où l’existence de loi permet de maintenir un équilibre parfait au sein d’une société. Le bridage d’esprit ne s’impose pas comme ces fondations politiques, il s’acquiert au sein de notre éducation. Je ferais un petit clin d’œil aux partis religieux qui subsistent encore aujourd’hui. Bien que,ce sont des communautés qui permettent de garantir une sécurité psychologique d’un individu, les bridages d’esprits qui en découlent ne sont pas appréciés par tout le monde. La religion n’est pas la seule, nous avons tous des bridages d’esprit, un voile invisible, qui a notamment un impact dans nos actions. Que dire de nos parents qui dès notre plus jeune âge nous ont privés de certaines libertés qui avaient pour but de protéger notre avenir. Que ce soient les plus confiants d’entre vous, les plus audacieux, les plus sûrs de vous, qui arrivent à s’arracher voir à se déraciner des cultures sociales ainsi que familiales pour bâtir leur propre esprit. Après cela, vous avez certainement encore un peu de mal à vous sentir totalement libre. Une telle complexité a tenté de créer sa place au sein de cette société tout en tournant le dos aux principes moraux qui nous ont été inculqués durant notre enfance.

L’Homme pouvant être défini comme un être majestueux. Ayant réussi à s’imposer dans le monde du règne animal, puis à se déraciner de ses parties biologiques en quittant les terres d’Afrique d’où il provient. Ainsi l’Homme peut autant être vénéré comme un dieu, mais aussi être considéré comme le diable en personne. Le fait de s’être déraciné de sa terre natalea eu de terribles répercussions, suite à ce jour où il n’a cessé de grandir sans pour autant prendre soin de celle qui lui a donné la vie. Des conséquences de son existence que j’avais pu observer, suite aux vidéos sur les tortues marines que j’avais réalisés et où l’avenir de ces dernières était menacé suite à la pollution qui est effectuée au service d’un profit économique grandissant. L’Homme a néanmoins réussi à penser uniquement au besoin de sa propre espèce. Un acte égoïste, ou le fait de prendre du recul sur notre vie quotidienne relativement cyclique, notamment par le biais des voyages que j’effectue de mon côté, m’a permis de prendre conscience de certaines choses. Nous pourrions discuter de l’humanité durant des heures, suite au panel de points de vues existant. Cependant, je pense vous avoir apporté ma brève définition en ce qui concerne notre espèce.


  Espèce unique  

Au-delà des recherches scientifiques dont mes animaux font l’usage, c’est avec une grande admiration que je les observe en captivité. Prendre le temps d’admirer ces merveilles de la nature, où sentiment d’humilité m’effleure. Cependant, le fait d’observer de telles espèces en captivité puis d’associer mes recherches à celle de l’humanité, à l’Homme, me permet de comprendre que la vie en société n’est pas si différente. Nous avons beaucoup de mépris pour les animaux, la plupart étant enfermé dans des cages, et dont leur but se résume uniquement à servir l’être humain à travers différents domaines. Tel que la science ; la nourriture ; l’agriculture ; le divertissement… Que parfois nous en oublions leur existence, les ayant classés au rang des objets !Au-delà de cette maltraitance ou je laisserais bien plus compétent que moi pour défendre la cause animale, je souhaiterais comparer le mode de vie d’espèce en captivité à celui de l’être humain au sein de la société.
 
Tout me laisse penser que l’humanité vie non pas dans une cage matérielle, mais immatérielle, que l’on nomme la société. Où le passage des barreaux devient une perte d’économie qui est aujourd’hui notre gagne-pain. Dépourvu de tout aspect naturel, comme la capacité à chasser qu’il avait autrefois acquise. Actuellement défini comme le lion, placé sur sonpiédestal comme le maître divin. Mais incapable de vivre seul. Sans ses lionnes pour lui apporter nourriture. Nous sommes ainsi pareil ne pouvant vivre sans les chasseurs-cueilleurs qui nous apporte denrée alimentaire, mais cette fois-ci dans les supermarchés. Ainsi nous travaillons pour acquérir cette alimentation, et nous accorder à la société. Par mesure de survie d’après certains, pour subvenir à nos besoins indispensables pour d’autres. Il n’en est rien de si différent si ce n’est que pour la société française les barrières ont été sautées il y a bien longtemps. Bien que dans certains pays les parois grillagées subsistent toujours, et que l’on nomme des frontières. Ce qui est de l’Europe où nous pouvons circuler comme nous le souhaitons, avec la présence de la liberté de penser qui est selon moi une nécessité absolueafin de pouvoir œuvrer en tant qu’artiste.

Comme au sein d’un parc zoologique, nous ne jouissons pas assez de nos mouvements et sommes confrontés à des obligations que nous nous sommes préalablement fixées. Nous nous contentons pour beaucoup de notre travail pour asservir une société qui nous permettra de nous apporter un minimum de confort par l’obtention de l’argent que nous utiliserons pour nos biens matériels ainsi que pour la sécurité et les urgences.


  L’animal  

Comme le dit Aurélien Barrau dans l’ouvrage,« L’animal est-il un Homme comme les autres » : «La différence entre Homo-Sapiens et les autres espèces, mais aussi entre les différentes espèces, c’est la vie dans ce qui fonde comme existence. (C’est-à-dire comme “sortir de”). J’aimer écrire, à la manière de Jacques Derrida qui a joué un rôle important dans ma filiation philosophique, la différance (...) Écrire différance avec un a. Il ne s’agit pas là d’une faute d’orthographe, mais d’une manière de désigner le processus même de différer. La différance, est quelque chose de dynamique, un flux de devenir. Incontestablement, Homo sapiens n’est pas un animal comme les autres. Mais, plus généralement, aucun animal n’est comme les autres. Aucun individu n’est comme les autres. Les classes ou ensembles qui regroupent arbitrairement sont toujours des formes des violences au réel ».

« Il est tout à fait naturel de préférer ses amis à d’autres humains, mais cela n’implique pas qu’ils aient des droits particuliers à l’existence. Aucun d’entre nous ne souhaite que des humains plus éloignés de nous ou moins “performants” soient privés du droit à exister. »

« La Loi du 10 Juillet 1976 relative à la protection de la nature : “Tout animal étant un être sensible doit être placé par son propriétaire dans des conditions compatibles avec les impératifs biologiques de son espèce”. Cette loi qui d’ailleurs fait pour la première fois de l’animal un être sensible, ne porte que sur le code rural dont il constitue l’article L.214-1. Et reste considéré comme un bien dans le Code civil ».En début du cours j’ai évoqué le fait que l’Homme avait connu trois grandes Révolutions et je ne voulais pas aujourd’hui m’attarder sur la Révolution agricole. Cependant, il y a un petit passage dans ce livre, qui je pense, nécessite qu’on s’y intéresse afin d’avoir conscience de nos actes actuels en ce qui concerne l’élevage. Ou plutôt l’élevage en chiffres. 

« D’après les chiffres de la Food and Agriculture Organization, une agence de l’ONU, la production mondiale de viande s’élève à 302 millions de tonnes équivalent carcasses que l’on nomme (T.E.C).C’est-à-dire la masse totale des animaux abattus incluant les os et autres parties non comestibles par an, soit environ 42 kg équivalents de carcasse par an et par personne, avec cependant d’énormes variations entre les pays : plus de 110 kg équivalents de carcasse aux États-Unis et en Australie, mais moins de 15 en Afrique ou en Inde. En France elle s’élève à 88 kg équivalents de carcasse. Depuis 1950, la production de viande a été multipliée par 6, alors que le nombre d’habitants n’a été multiplié “que” par 3, pour dépasser les 7 milliards. Chaque année, ce sont donc 67 milliards d’animaux qui sont sacrifiés dans le monde pour les besoins de l’industrie de la viande, dont environ 1 milliard en France. Les volailles (929 millions) forment l’écrasante majorité, suivie des porcs (23 millions), des moutons et des chèvres (5,9 millions) puis enfin les bovins (4,7 millions). »

Dans cet ouvrage Louis Shweitzerdit : « L’idée de préserver de l’intrusion de l’Homme de grands espaces me semble excellente. Je crois à la nécessité des îlots préservés. Ils me paraissent moins difficiles à défendre que les parcs zoologiques, qui donnent lieu à des discussions passionnantes entre gens de parfaite bonne foi. Un Zoo sert à préserver des individus d’une espèce en les privant de leur liberté. C’est une contradiction en soi, mais cela peut aussi aider une partie de la population à mieux percevoir le monde animal ».J’aime particulièrement cette façon de percevoir les parcs zoologiques, puisque cela permettrait également de percevoir les animaux comme une existence, des êtres sensibles et non comme un produit, dès lors que les parcs zoologiques respectent un certain code moral puis également lorsque les soigneurs et animateurs animaliers transmettent des connaissances sur les animaux. Une sorte de prévention à l’écologie, suite à la prise de conscience de certains considérant les animaux comme des personnes et où le respect de leur habitat devient une nécessité absolue.
 
Comme le dit Aurélien Barrau : « Cette idée d’îlots préservés que Louis Shweitzer défend, alors que la population humaine continue de croître, peut sembler utopique. Peu à peu, la question d’une croissance infinie dans une planète finie va se poser de façon très concrète. Les lois de la physique vont nous rattraper et il faudra se demander comment nous avons pu être si naïfs et surtout si peu respectueux de nos descendants. C’est peut-être le troisième crime dramatique que j’aimerais ici nommer dit-il : un crime contre l’avenir qui coupe court à la prolifération harmonieuse du foisonnement du vivant ». 

Ce à quoi Louis Shweitzer a répondu :« je suis tout à fait d’accord avec cela, puis que la politique chinoise de l’enfant unique, même si elle a été conduite de manière très autoritaire, a rendu un immense service à l’humanité en enrayant la croissance démographique exponentielle. Mais, je ne l’approuve pas moralement, mais je sais gré aux Chinois de l’avoir menée ». Enfin, nous pouvons aujourd’hui répondre qu’effectivement la politique de l’enfant unique peut être très efficace, mais nous savons que cela peut entrainer de terribles conséquences, d’autant plus que pour certaines croyances avoir des enfants s’avère être une richesse inestimable, et qu’à ce jour le réel problème ne vient pas de la quantité, mais de la qualité. Il faudrait mieux agir sur les comportements des individus que sur le nombre. Mieux vaut être nombreux tout en nous comportant de manière sage,qu’une petite population d’individu à nous comporter comme des irresponsables.


  Espèce insatisfaite  

Notre espèce peut aussi se traduire par le fait qu’elle soit insatisfaite. Depuis des siècles, l’Homme n’a cessé de vivre en prenant comme référence l’espoir. Comme la majorité des êtres nous avons tous un but, une raison d’être, une raison d’avancer, un objectif à atteindre. Cependant, le plus important n’est pas d’atteindre cet objectif, mais plutôt ce qui compose le chemin de cette réussite. En empruntant des routes similaires voir convergentes, toujours vers le César que vous désirez posséder. L’espoir restera la clé de tous vos efforts. Pour autant une fois votre but atteint et à la jauge d’élixir de satisfaction retourner à sec, un autre but vous appellera. Entreprendre la quête d’un nouvel objectif, tel est le but de chacun. Comme le disait le célèbre écrivain Yuval Noah Harari. La vraie question que nous devrions nous poser n’est pas de savoir ce que nous voulons, mais plutôt de savoir : « Qu’est-ce que nous volons vouloir ? ».
                    L'ESPECE HUMAINE



  Conclusion  

Serait-ce le point de vue de l’individualité ? L’élément déclencheur de notre volonté à prendre soin uniquement de notre propre espèce ? Se résumant au désir inéluctable d’amélioration de notre quotidien, de notre confort de vie, de notre environnement, de notre façon de penser, puis pour finir de notre...Humanité.À travers les siècles, nous avons conquis le monde, sur le chemin de notre existence nous fîmes des rencontres, sans nous soucier de nos actes irrémissibles.Pour autant, l’heure devrait être plus à la rédemption auprès de celle qui nous a donné la vie.Lorsque nous avions quitté notre terre mère, nous nous sommes déracinés de l’échelle trophique à laquelle nous appartenions, ce qui engendra un épouvantable bouleversement. Chaque espèce possède un rôle considérable et décisif au sein de cette échelle, et si durant une période hasardeuse une espèce avait le malheur de s’y extraire, les impacts pourraient s’avérer fatals pour de nombreuses espèces animales et végétales, ce qui a notamment été le cas lors de notre fuite. En s’extrayant de cette échelle, des espèces se sont retrouvées trop nombreuses ce qui entraîna la prolifération de ces dernières, et ainsi causé l’extinction d’espèces inférieurement classées au sein de l’échelle trophique. 

En d’autres termes, si nous prenions le cas d’un prédateur se situant à la position six de l’échelle trophique, alors cette espèce se nourrira des espèces se situant à un niveau inférieur, en l’occurrence ceux se situant au niveau cinq. En revanche, elle fera usage de nourriture pour les superprédateurs, c’est-à-dire ceux positionnés au niveau sept. Suite à la fuite des espèces du niveau six, celles se situant au niveau sept seront contraintes de se nourrir davantage des autres espèces, ce qui devient très contraignant pour ces proies, étant donné que l’équivalence qui existait auparavant, devient désormais inexistante. Le cas de cette fuite territoriale n’a pas seulement eu un impact dévastateur sur les espèces supérieures, puisque les espèces se situant au niveau cinq ont eu un prédateur en moins. Ce qui leur permit d’augmenter le nombre de leurs populations, et ainsi de proliférer dans leurs milieux naturels.Qui dit augmentation d’une population, dit également augmentation de besoins vitaux, et dans ces besoins se trouve l’un des éléments fondamentaux, celui de l’alimentation.
 
Les nouvelles espèces qui prolifèrent vont devoir se nourrir davantage pour satisfaire leurs besoins, et cela va entraîner une baisse rapide des populations de certaines espèces présentes à une position inférieure au sein de cette même échelle. En vagabondant vers les territoires nordiques, nous fîmes différentes rencontres. Dont l’impact écologique a également été de la partie, puisque nous avons laissé de nombreuses empreintes, parmi la plupart des continents que nous avons envahis. En effet, nous avons forcément dû nous nourrir et tuer des espèces animales qui à la base n’appartenaient pas à notre propre échelle trophique. Ces espèces qui étaient habituellement la source de nourriture d’une espèce supérieure, entraina des complications pour la survie du prédateur en question. Que dire d’Homo sapiens lorsqu’il est arrivé en Europe, puis qui à commencer à chasser le mammouth, et où Neandertal se fut contraint de se battre, puisque la ressource alimentaire devenait de moins en moins présente. Nous nous sommes adaptés, en pensant à nos propres intérêts et en faisant évoluer notre population et notre civilisation, c’est qui a été bénéfique pour une seule des espèces qui abrite la terre, la nôtre.


 
Retourner au contenu | Retourner au menu