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HUMANO > PHILOSOPHIE > ESSAIS 2023



DÉCONSTRUIRE LES ÉVIDENCES
- PARCS ANIMALIERS -




Ce qui m’agace aujourd’hui, c’est l’amalgame entre les parcs zoologiques et la pratique de la terrariophilie. Certes dans les deux cas, le maintien d’espèce en captivité répond à la cause écologique ainsi qu’à la dimension pédagogique, notamment dans le fait de changer le regard de certains vis-à-vis des animaux dits nuisibles. Peut-être que si les reptiles étaient plus appréciés que ça, certains ne choisiraient pas cette classe animale dans leur pratique de terrariophilie. 

En ce qui concerne les modifications climatiques, la diminution des espaces de vie et autres catastrophe environnementale, on se sent peut-être un peu coupable. Et pour le coup, on tente peutêtre de préserver la vie grâce à la captivité. Évidemment le but de cette démarche, le fait de préserver des espèces, ne doit pas camoufler la catastrophe écologique qui est en cours. S’il y a un déclin de population et que l’on décide uniquement de sauvegarder des espèces dans les zoos. 

Ça revient à considérer une espèce et non l’individu en tant que tel. La captivité est un sujet sérieux. La pratique de la terrariophilie n’est pas une activité banale que l’on fait lorsque l’on a du temps. Il y a des animaux. Des espèces sensibles. Ce n’est pas une collection de vinyle ou de timbre. Non ! Ce n’est pas un objet qu’on offre à Noël non plus. C’est une décision sérieuse qui a suscité mûre réflexion. Pour ma part, je m’en moque un peu de savoir quellessont les motivations de chacun concernant le maintien d’espèce. Qu’il s’agisse d’un scientifique, pour des recherches zoologiques. 

Ou simplement d’un passionné, pour le plaisir de cohabiter avec un animal non humain. En revanche, ce qui m’importe c’est surtout les conditions de détention des espèces. Autrement dit, si les impératifs biologiques des espèces sont respectés. Vivre avec des animaux non humains dans notre sphère culturelle est à mes yeux une prouesse. Mais pourquoi s’arrêter à la liste des animaux conventionnels ? À ce jour, les animaux dits de compagnie sont majoritairement issus de la famille canine ou féline. Pourquoi ne pas exploser ces frontières d’origine culturelle et inclure d’autres espèces dans notre sphère de considération morale ?



 
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