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Tous végétariens
« Tous Végétarien » est un livre qui met en évidence le sujet du végétarisme ainsi que de la mise à mort d’animaux par notre espèce. De plus, il y a certaines pensées qui méritentd’être relevées, telle que la pensée de Michel Tournier, écrivain français dans son ouvrage « le miroir des idées », il écrivit un essai intitulé : « la fourchette et la cuiller ». Dans lequel nous observons bien que la fourchette est beaucoup plus associée au mangeur de viande qu’au végétarien. « Il y a du diable dans la fourchette. On le représente souvent une fourchette à la main, sans doute faite pour jeter les réprouvés dans le feu de l’enfer. Alors que la cuiller a une vocation végétarienne, la fourchette est un symbole carnivore. Jadis certains restaurants s’appelaient Au hasard de la fourchette. Cela voulait dire que pour un sou, on pouvait plonger la fourchette - une seule fois - dans la marmite, et il fallait se contenter de ce qu’elle ramenait. La cuiller agit au contraire sans malice ni aléa. Elle caresse doucement la surface du liquide pour l’écrémer sans violence. Il y a en elle une rondeur, une concavité, une douceur qui évoquent le geste tendre et patient de la maman donnant la bouillie à bébé. La cuiller et la fourchette ont chacune leur réveillon. La cuiller symbolise la nuit longue et lumineuse de Noël. La fourchette perce la nuit brève et tapageuse du jour de l’an ».
Comme le disait Jean-Jacques Rousseau écrivain, philosophe et musicien du 18e siècle, dans son écrit intitulé : « Julie ou la Nouvelle Héloïse », issu de la « Quatrième partie, Lettre X », il dénonce la consommation carnée associée à la virilité du mâle, de l’homme, de l’alfa. Où une t-elle idéologie ancrée dans une quelconque société, ne serait que pur fléau pour l’évolution des comportements au sein même de cette société. De ce fait, nous pouvons observer que cette idéologie, l’idée d’associer la virilité à la consommation de chairs animalesa été d’une grande influence dans l’émergence des diverses cultures sociales qui subsistent encore à ce jour.
On se dirige maintenant dans la philosophie antique, dans le discours de Pythagore, intitulé : « Ovide issu du livre XV les métamorphoses », dans lequel il fait parler un sage : « Abstenez-vous mortels, de souiller vos corps de mets abominables. Vous avez les céréales, vous avez les fruits, dont le poids fait courber les branches, et, sur les vignes, les raisins gonflés de jus ; vous avez les plantes savoureuses et d’autres que la flamme peut rendre douces et tendres ; ni le lait ni le miel, qu’a parfumé la fleur du thym, ne vous sont interdits ; la terre, prodigue de ses trésors, vous fournit des aliments délicieux ; elle vous offre des mets qui ne sont pas payés par le meurtre et le sang. Ce sont les bêtes qui assouvissent leur faim avec leur chair, et encore pas toutes ; car les chev-aux, les moutons, et les bœufs se nourrissent d’herbe.
Il n’y a que les animaux d’une nature cruelle et féroce, les tigres d’Arménie, les lions toujours en fureur, les loups, les ours qui aiment une nourriture ensanglantée. Hélas ! Quel crime n’est-ce pas d’engloutir des entrailles dans ses entrailles, d’engraisser son corps avide avec un corps dont on s’est gorgé et d’entretenir en soi la vie par la mort d’un autre être vivant ! ».Il y a aussi Joy Sorman, femme de lettres française qui dénonce dans son écrit intitulé : « Comme une bête », les conditions de travail d’un abattoir de manière très détaillé, autant sur l’aspect visuel qu’auditif. Nous pouvons d’ailleurs, rien que par la lecture de ses phrases, observer l’horreur du paysage et l’atrocité des évènements qui s’y déroulent.Dans son roman intitulé : « Règne animal », Jean-Baptiste Del Amo décrit lui aussi des conditions de travail synonyme de terreur, notamment par cet exemple : « Un garçon de vingt ans s’est effondré en pleurs. Il tient dans ses bras la dépouille d’un chevreau qu’il vient de pourfendre et qui posait sa tête contre son cou et lui suçait le lobe de l’oreille tandis qu’il le portait vers les tentes d’abatage. Quand, le soir venu, ils cherchent le sommeil ; (donc là Jean-Baptiste Del Amo fait référence aux ouvriers de l’abattoir) ; leur nuit intérieure est rouge. Le cri fantôme des bêtes résonne à leurs oreilles. Ils ont dans la bouche un goût de mort. Puis, le troupeau réduit de moitié peut être déplacé suivant le mouvement des divisions. Les hommes et les bêtes laissent alors derrière eux un paysage de boue et de désolation dans lequel errent les chiens faméliques et de petits charognards ».Enfin, dans l’œuvre : « Sur l’usage des viandes », le philosophe, biographe, moraliste et penseur de la Rome antique, Plutarque, écrit : « Vous me demandez pour quelle raison Pythagore s’abstenait de manger de la chair de bête ; mais moi, je vous demande avec étonnement quel motif ou plutôt quel courage eut celui qui le premier approcha de sa bouche d’une chair meurtrie, qui toucha de ses lèvres les membres sanglants, d’une bête expirante, qui fit servir sur sa table des corps morts et des cadavres, et dévora des membres qui, le moment d’auparavant, bêlaient, mugissaient, marchaient et voyaient ? Comment ses yeux purent-ils soutenir l’aspect d’un meurtre ? Comment put-il voir égorger, écorcher, déchirer un faible animal ? Comment ne fut-il pas dégoûté et saisi d’horreur quand il vint à manier l’ordure de ces plaies, à nettoyer le sang noir qui les couvrait ? ».Évidemment, il y a encore de nombreux écrits qui méritent d’être lus de ce recueil. Telles que les œuvres d’Alphonse de Lamartine ; Platon ; Voltaire ; Marguerite Yourcenar ; Claude Lévi-Strauss ; Louise Michel ; Gandhi ; Franz Kafka…Argument gustatifL’argument gustatif n’est pas trop convaincant en réalité. Sur le plan gustatif, la viande peut être bonne. Mais tuer un être sensible uniquement pour combler ce plaisir devrait être perçu comme un crime. Aujourd’hui, au sein de notre société, assassiner un Homme est un crime. C’est pourquoi la loi punit un tel acte. Pourtant, à ce jour consommer de la viande et du poisson n’est pas considéré comme un crime au sein de cette même société. Ainsi, il y a débat. Beaucoup de végétariens puis de véganes tentent de militer pour défendre cette cause, parfois un peu trop extrémiste certes. Tel que les agressions, le vandalisme... Certainstenteront de me convaincre, en me disant que c’est normal de manger de la viande et du poisson au sein de notre société. Outre le fait que cela fasse partie de notre culture sociale, sur le plan médical ça n’a quasiment aucun sens. Puis qu’est-ce que la normalité au final. J’ose vous rappeler qu’à une certaine époque violer sa femme c’était aussi normal, vous avez juste besoin de remonter quelques de siècle en arrière pour confirmer cette information. C’était tout à fait normal, puisque notre société ne le proscrivait pas. Ce n’était pas du tout considérer comme un acte criminel dans le sens où nous étions mariés àcette dernière. Pourtant,à ce jour c’est reconnu comme un crime. Ce n’est pas parce que nous sommes mariés à une personneque nous avons tous les droits dessus. Ainsi je trouve cela normal que l’homme doit respecter les désirs de son ou sa partenaire et réciproquement. Heureusement pour moi, cette vision de la normalité dans le respect du couple est en lien avec la normalité de cette société. Donc, si l’homme viole sa femme ou si un être effectue un acte considéré comme criminel, il sera puni pour son acte. Bien que nous avons défini quels actes étaient considérés comme étant criminel ou non, ils nous en restent bien tant à définir. Ils nous en restent puisque nous sommes censés nous diriger vers la voie de la sagesse, parce que nous ne sommes pas nés avec toutes les lumières allumées. C’est pourquoi il est tout à fait naturel de remettre en cause les idéologies du passé ainsi que des injustices, afin de se diriger vers une voie plus éclairée.
Nous avons combattu le racisme alors pourquoi pas le spécisme ? Certains agissent de manière radicale, notamment en vandalisant certains commerces. Bien que je ne tolère pas ce type d’agissement, je comprends néanmoins qu’elles sont leurs motivations. Au sein de l’histoire de l’humanité, nous avons pu observer à maintes reprises que la plupart des grandes révolutions, pour tendre vers un avenir qui soit plus sage que le précédent,adû se faire par la rébellion et la violence. L’exemple type est la Révolution française en 1789. Ainsi faire passer une philosophie voire même de l’appliquer telle une façon de faire honneur à notre sagesse est très dur à mettre en place, puisque ceci suscite de rompre avec nos habitudes familières,et pour le coup alimentaire. C’est pourquoi certains écolos extrémistes sont prêts à tout pour faire entendre leur voix. Que ce soit la voix, celle de la parole, du langage. Ou encore la voie associée à la sagesse, le chemin à entreprendre pour nous diriger vers un équilibre parfait, celui du respect ultime.
Nous avons parfois du mal à le faire entendre une injustice uniquement avec des mots. Nous sommes souvent dans le cas où nous sommes amenés à en venir aux mains, soit à la violence devant l’inexistence d’un gouvernement fasse à une situation que nous qualifions tragique. C’est bien dommage d’ailleurs, puisque ce n’est pas là une idée plaisante. Je préférais nettement utiliser la parole, tels des êtres de sages, comme notre statut d’espèce devrait le prétendre, Homo sapiens sapiens.
Comment j’ai arrêté de manger des animaux
Lorsque certains évoquent les faits en ce qui concerne la souffrance animale mise en œuvre dans les industries de la mort ou encore l’atrocité des conditions d’élevages des animaux, beaucoup réclament leur liberté en énonçant : « Laissez-moi la liberté de faire ce que je veux ». Il est vrai que beaucoup de pensées, croyance et philosophie qui sont proposées voire imposer menant à engendrer une privation de liberté, peuvent être considérées comme étant d’une part du prosélytisme et d’autre part une atteinte à la liberté même de croire, de pensé et de vivre. Or, il s’avère que la liberté possède un facteur contradictoire afin que cette dernière puisse être profité par tous. Il s’agit ni plus ni moins d’autrui. Effectivement, nos semblables occupent une place décisive dans l’équation des libertés ou plus exactement de la liberté de notre société.
Nous sommes libres de faire ce que nous voulons du moment qu’autrui n’est pas impacté. Le dilemme c’est qu’à ce jour nous considérons autrui uniquement ceux qui nous ressemblent, soit nos semblables. Pour autant, les animaux sont beaucoup plus délaissés et mal perçus puisqu’ils sont considérés comme étant moins intelligents que ce que la science pourrait nous démontrer. Dans cet ouvrage nous allons voir les études comportementales qui ont été mener à l’égard des espèces animales, ainsi que le châtiment que nous leur réservons. Toutes ces connaissances ne sont pas là pour nous faire la morale, mais uniquement pour établir un constat. Puisque comme nous le savons, les connaissances naissent de la science et c’est avec la philosophie que nous jugeons de leurs bienveillances.
Trois points de réflexion peuvent dès à présent nous mettre sur la voie de l’éloge du végétarisme :1 — Je n’ai pas besoin de viande et de poisson pour être en bonne santé2 — L’élevage et la pêche industrielle sont un fléau pour la planète3 — La manière dont l’humanité traite les animaux destinés à finir dans nos assiettes est ignoble, car ces êtres vivants sont intelligents et sensibles.La question du végétarisme ainsi que du droit animal n’est pas nouvelle, nombreux sont les penseurs, scientifiques et philosophe qui ont travaillé sur le sujet. Que dire de :- Charles Darwin- Albert Einstein- Thomas Edison- Sir Isaac Newton- Nikola Tesla- Henry Ford- Theodore NomodBeaucoup d’individus mangent de la viande et sont tout de même conscients des conditions d’élevage puis d’abatage effroyable et indigne de leur denrée alimentaire. Pour autant, ils ne tolèrent pas ce châtiment et préfèrent fermer les yeux. J’observe ainsi deux anomalies :D’une part, il s’agit là d’une terrible dissonance cognitive de la part de ces individus. Puisque ceux qui tolèrent et acceptent fermant ce que l’on fait subir aux animaux dans les usines de la mort, ne sont pas hypocrites avec eux-mêmes.D’autre part, nous observons un manque crucial de prise de recul de ceux qui n’acceptent pas les conditions d’abatages et qui pourtant consomment de la chair animale. Puisque ces usines existent uniquement grâce au consommateur. De ce fait, participer économiquement à ce fléau c’est indirectement contribuer à la souffrance animale émise dans les abattoirs, l’appauvrissement des zones maritimes et la pollution.Rappelons-le, l’industrie de la viande est l’industrie la plus polluante de la terre.Comme le disait l’ancien Beatles Paul McCartney :« si tous les abattoirs avaient des murs en verre, tout le monde serait végétarien ».
D’après nos récentes données scientifiques nous nous sommes aperçu que les animaux avaient eux aussi des traits de personnalité ainsi qu’une intelligence bien définie. En ce qui me concerne, cette donnée ne m’a pas vraiment étonné du fait que je m’accorde à l’étude des espèces issue de l’herpétologie, en observant et analysant les comportements de différents gros lézards voire de l’intelligence accrue des varans. Évidemment,les animaux que certains consomment sont dotés d’intelligence ainsi que de sensibilité et non uniquement des réflexes primitifs comme certains auraient pu le prétendre. D’ailleurs, parmi les animaux destinés à la consommation, il y a le porc et nous avons pu observer que le porc possède une intelligence équivalente, pour ne pas dire supérieur à nos animaux de compagnie, notamment si on le compare au meilleur ami de l’Homme, le chien.« Le 2 mai 2018, Liévin, dans le Pas-de-Calais. Un promeneur trouve le cadavre d’un chien de race cane corso au pied d’un terril. Le corps de l’animal est transpercé par un pieu. Il a aussi un œil crevé et porte la trace de nombreux coups de couteau. Le couple propriétaire du chien avait demandé à deux de ses amis de s’en débarrasser, car il effrayait sa maîtresse. Les deux complices l’ont non seulement tué, mais aussi torturé. Finalement arrêtés, traduits en justice, ils ont été condamnés respectivement à un an et neuf mois de prison fermes. »Les chercheurs K. Hagen et D. M. Broom ont enfermé des vaches dans un enclos dont elles pouvaient ouvrir la barrière en pressant un panneau à l’aide du museau. Si l’animal comprenait le fonctionnement du dispositif et donc réussissait à sortir de l’enclos, il accédait à la nourriture. Non seulement les génisses trouvaient comment actionner le panneau, mais les scientifiques ont aussi constaté une hausse du rythme cardiaque et des signes physiologiques traduisant une excitation lorsqu’elles réussissaient à ouvrir la barrière. On appelle cela « l’effet Eurêka ». Les génisses se savaient capables d’ouvrir l’enclos et cela les réjouissait.Une même expérience a été observée chez les chèvres, dont non seulement elles étaient capables d’ouvrir la porte de leur enclos pour aller dans le pré, mais également de referme la porte de l’enclos pour retourner dormir à l’abri. D’ailleurs, des relations sociales ont été observées chez les chèvres. Outre le fait qu’elles se reconnaissent lorsqu’on les appels par leurs prénoms, elles sont capables d’ouvrir la porte de leur enclos aux autres chèvres considère comme une amie et de ne pas l’ouvrir à celle qu’elle ne considère que comme une semblable.
Jusque-là,nous avons vules animaux qui sont destinés à la consommation, du moins ceux présents dans les industries de la viande.Mais les poissons aussi sont dotés d’intelligence et de sensibilité. Nous observons d’ailleurs beaucoup de facultés cognitives chez eux. Contrairement à l’idée communément admise, les poissons ont de la mémoire et cela a été prouvé à maintes reprises par de multiples expériences menées. En ce qui concerne leurs organes sensoriels, ils sont plutôt bien développés puisque la plupart d’entre-deux captent de manière très précise les différences de températures des eaux du globe. De plus, ils sont de ce fait très sensible au changement climatique suite au réchauffement des océans. Les poissons ressentent également la douleur. Bien qu’ils ne peuvent s’exprimer oralement ils meurent dans d’atroces souffrances, agonisant lors de la remontée des filets comme nous l’a déjà annoncé Aurélien Barrau à de multiples reprises, que ce soit dans ses ouvrages littéraires, des interviews ou encore dans ses conférences.
Les Vaches- Elles disposent de capacités métacognitives, elles sont contentes de résoudre un problème.- Sont capables d’anticiper un évènement en fonction de leur expérience.- Possèdent un lien très fort avec leur progéniture, mettent en place des stratégies pour la protéger.- Reconnaissent les humains qui sont gentils avec elles et se détournent de ceux qui leur font du mal.Pourtant, il y a environ 300 millionsqui sont abattus chaque année ; systématiquement séparées de leurs veaux à la naissance ; les vaches laitières qui ne produisent plus assez sont envoyées à l’abattoir.Les Porcs- Ont conscience d’eux-mêmes, ils savent utiliser un miroir pour trouver de la nourriture.- Ont des capacités cognitives très développées.- Font preuve d’empathie envers les humains s’ils sont traités comme des animaux de compagnie.- Ont une intelligence machiavélienne, ils élaborent des stratégies pour manipuler et tromper leurs congénères.Pourtant, 1,4 milliardsont tués chaque année ; 95 % sont élevés en bâtiments sans accès à l’extérieur ; abattus entre 120 et 180 jours sachant que leur espérance de vie est estimée entre 15 et 20 ans.Les Volailles- Éprouvent des émotions comparables à celles des hommes, comme le deuil, la peur ou la joie.- Maîtrisent les bases de l’arithmétique, de la physique ou de la géométrie dès la naissance, plus rapidement que les bébés humains.- Peuvent mémoriser jusqu’à cent visages de leurs congénères, et s’en souvenir même après une longue séparation.- Disposent d’un langage sophistiqué leur permettant d’échanger de nombreuses informations.Pourtant, 55 milliards sont tués chaque année ; 83 % des poulets français proviennent d’élevage intensif ; abattus pour la plupart avant 40 jours sachant que l’on estime leur espérance de vie à 10 ans.Les Moutons- Ont des caractères individuels très marqués, ne suivent pas bêtement le troupeau.- Ont une excellente mémoire, ils se souviennent de leurs congénères disparus pendant plusieurs années.- Sont capables de se réconcilier après une dispute.- Reconnaissent et mémorisent les visages humains.Pourtant, environ 500 millions d’entre eux sont tués chaque année ; ils subissent pour beaucoup l’abattage rituel sans étourdissement.Les Poissons- Ressentent la douleur d’une manière similaire aux mammifères.- Disposent d’une impressionnante mémoire à long terme.- Sont capables de collaborer avec d’autres espèces et d’utiliser des outils.Pourtant, entre 1 000 et 2 500 milliards d’entre eux sont tués chaque année ; 35 % des poissons pêchés sont rejetés, morts ou agonisants, dans les océans ; 86 % des poissons vendus en supermarché proviennent de la surpêche.
À présent, voici les impacts de l’élevage sur :L’environnementL’élevage est responsable de 14,5 % des gaz à effet de serre mondiaux. Dont : 41 % imputables à la viande bovine 61 % avec l’industrie laitière, 9 % à la viande porcine et 8 % à la volaille.Le CO2- 1 végétalien émet 2,89 kg de CO2/jour.- 1 végétarien émet 3,81 kg de CO2/jour.- 1 consommateur de moins de 50 g/jour de viande émet 4,67 kg de CO2/jour.- 1 consommateur de 50 à 99 g/jour de viande émet 5,63 kg de CO2/jour.- 1 consommateur de plus de 100 g/jour de viande émet 7,19 kg de CO2/jour.Les déchets300 millions de tonnes de déjections animales sont produites chaque année en France, soit (10 tonnes/seconde). Les élevages bretons (essentiellement de porcs) produisent autant d’excréments que 60 millions d’habitants. 60 % des émanations d’ammoniac proviennent de l’élevage.L’eau1 kg de viande bovine représente environ 15 000 litres d’eau. Un français mange en moyenne 24,2 kg de viande bovine par an, ce qui représente une consommation d’eau de 363 000 litres, soit de 6 bains par jour, ou encore 8 lessives en lave-linge par jour ou 100 chasses d’eau par jour. Maintenant, si ce soir vous consommez une côte de bœuf, sachant que ça représente une masse d’à peu près 1 kg, et qu’il faut environ 15 000 litres d’eau pour avoir 1 kg de viande bovine. C’est comme si vous auriez tiré 1250 fois la chasse d’eau ou encore pris 75 bains. Concernant le poulet maintenant, 1 kg de ce dernier représente 4 300 litres d’eau, soit 22 bains ou encore une chasse d’eau ayant été tirée 358 fois. Enfin,pour ce qui est d’une tranche basic ayant une masse d’environ 50 g, elle représente 300 litres d’eau, soit une chasse d’eau tirée 25 fois.La déforestation70 % de la surface agricole mondiale est utilisée par l’industrie de la viande et des produits laitiers. 63 % de la déforestation de l’Amazonie est imputable à l’élevage bovin (3 à 5 % à l’industrie du bois et à l’exploitation minière). La déforestation en 2017 représentait l’équivalent d’un terrain de foot/sec.La biodiversitéDepuis 1970 la déforestation a causé la disparition de 60 % des populations d’animaux sauvages. Dans les zones tropicales et en Amérique du Sud, seules 11 % des espèces auraient survécu.Les protéinesPour produire 1 kg de protéines animales, il faut fournir aux animaux entre 7 et 12 kg de protéines végétales (blé, avoine, maïs, soja, pois...). En réduisant leur consommation de viande de 10 % les Américains pourraient produire au moins 12 millions de tonnes de céréales pour la consommation humaine (de quoi nourrir 60 millions de personnes). 20 % de la surface agricole actuellement utilisée par l’élevage suffirait à produire la quantité de protéines végétales nécessaire pour nourrir l’humanité.- 1 kg de protéines végétales de céréales représente 21 000 litres d’eau.- 1 kg de protéines végétales de légumineuses représente 19 000 litres d’eau.- 1 kg de protéines animales de viande de bœuf représente 112 000 litres d’eau.- 1 kg de protéines animales de viande de porc représente 57 000 litres d’eau.- 1 kg de protéines animales de viande de poulet représente 34 000 litres d’eau.Enfin, le livre « Comment j’ai arrêté de manger des animaux », écrit par Hugo Clémentest relativement intéressant. Comportant l’énonciation de chiffe, d’un constat ou d’un bilan de ce qui se passe dans les usines de la mort pour ne pas dire abattoirs. Il autant détaillé sur le point de vue quantitatif que qualitatif. Il est également assez complet au sujet des connaissances scientifiques que nous avons à l’égard des animaux, que ce soit dans leur comportement qu’auprès de leurs facultés biologiques. Nous observons réellement des sommes astronomiques de mort animal, ainsi que des conditions d’élevages et d’abattages atroce et indigne de la part d’être appartenant à l’espèce prétendue sage et intelligente. Les animaux ne sont pas les seules victimes de ces extinctions de masses, certains ouvriers de ces usines sont aussi impactés par l’horreur qu’ils observent au quotidien et dont certains perdent la raison. Ils deviennentd’ailleurs assez troublés psychologiquement suite à s’être familiarisé avec un environnement peu naturel.
Ce type d’industries subsiste toujours au 21e siècle, peut-être uniquement pour combler un plaisir gustatif, ou afin de faire honneur à notre culture sociale. Un mode de vie que nos parents nous ont légué sans pour autant déconstruire la philosophie ainsi que les valeurs que leurs ancêtres leur ont inculquées. Des valeurs dirigées vers le bien autant matériel qu’intellectuel, puisque je vous le rappelle l’argent érige encore le monde d’aujourd’hui. La vie passant au second plan lorsqu’on observe les priorités de ces usines de la mort, où le meurtre représente le profit malheureusement.