L'ARMEMENT - WEBSITE X5 UNREGISTERED VERSION - DOC.HELSON

  Introduction  

Je ne suis pas féru d’armes. Je suis simplement fasciné par leurs histoires. Vous l’auriez compris, ce cours n’a pas pour but de prôner les armes à feu et équipement militaire en tant que tel. Nous nous intéressons davantage à leurs origines et leurs descriptions. Dans ce cours, nous aborderons quelques détails techniques de ces dernières, ainsi que leurs influences historiques et sociologiques. De tout temps, même à l’époque des chasseurs-cueilleurs, les artefacts dédiés au combat n’ont cessé d’évoluer et de nous surprendre. Il ne faut pas oublier que la technologie et les armes ont permis à l’espèce humaine de gravir l’échelle de la prédation absolue. Cette ascension fulgurante possède bien des avantages, mais aussi des inconvénients que nous verrons dans ce cours. 

  Constat historique  

Au fil de l’histoire, l’Homme n’a cessé d’avoir de l’inspiration pour inventer des armes. Il fit preuve d’ingénierie mettant en œuvre les matériaux de son environnement et les connaissances qu’il ne cessa de développer. Depuis tout temps l’Homme est attiré par les armes, afin de mener à bien ses combats. Nous observerons deux principaux types d’armes. Il y a les armes matérielles, permettant de mener des combats d’ordre « physique » au nom d’une idée. Puis des armes immatérielles, telles que des connaissances afin de mener des combats d’ordre idéologique. Évidemment, la première classe d’arme nous intéresse aujourd’hui. Lorsque j’étais plus jeune, j’aimais le métier de gendarme ou de militaire. Le fait de maintenir l’ordre, la paix et se battre pour le bien commun. Mais en grandissant, j’ai compris que les notions du bien et du mal étaient subjectives. En effet, tout est une question de lois et d’interprétations philosophiques.

Dans l’histoire de nos sociétés, nous nous sommes aperçus que la libéralisation du port d’arme faisait baisser la criminalité. D’autres chercheurs ont démontré que les armes étaient utilisées de manière défensive 3 fois plus souvent que de manière offensive. D’après une étude menée par le FBI, sur 160 fusillades qui ont eu lieu entre 2000 et 2013, cinq de ces fusillades ont été interrompues par l’intervention d’un citoyen armé, soit environ 3 % de ces dernières. 

Pour autant, un grand nombre des fusillades des États-Unis ont lieu par des individus qui ne sont pas particulièrement organisés. Autrement dit, lors des attentats, les terroristes sont quant à eux très organisés, ce qui peut changer la donne. En ce qui concerne l’Europe, de nombreuses armes circulent en Suisse, en Finlande et autres pays. Cela dit, les conditions démographiques et sociales sont différentes. La Suisse n’est pas un lieu de conflit au même titre que les États-Unis, et la Finlande non plus. Il ne faut pas oublier qu’aux États-Unis il y a tout ce passif des relations interraciales qui sont problématiques en termes de violence.

Il faut donc accorder de la nuance à ce débat. Être pour ou contre la libéralisation du port d’arme doit très certainement varier selon les territoires où l’on se trouve. Puisqu’en fonction des pays, les histoires divergent au même titre que les mentalités. Qui plus est, la raison pour laquelle les armes à feu sont réglementées en France provient de raisons politiques. Puisque dans les années 1930 il y avait des groupes d’extrême droite, qui s’armaient et envisageaient de prendre le pouvoir. C’était donc pour contrer ces groupes que cette loi a été adoptée. 

  Œuvres cinématographiques  

Je souhaiterais également aborder un autre sujet phare des armes à feu. Il s’agit du commerce de ces dernières. Ou du moins du commerce illégal. Plus particulièrement durant les années 1990 où bon nombre de trafiquants, marchandaient sous le manteau une quantité d’armes colossale grâce au grand flou de l’époque. D’ailleurs, je vous recommande deux films, qui permettent de mieux comprendre les enjeux et les conséquences de ce Business macabre. Le premier film que nous abordons est : « Blood diamond ». Il s’agit d’un film réalisé par Edward Zwick, sortie en 2006.

Le deuxième film que je vous recommande est : « Lord of War ». Il s’agit d’un film réalisé par Andrew Niccol, sortie en 2005. Le casting quant à lui, est composé de Nicolas Cage et Eamonn Walker. À l’inverse du premier, ce film met en exergue la vie d’un marchand d’armes américaines commerçant avec des rebelles africains. D’ailleurs, nous pouvons nous apercevoir que dans les deux cas, les conséquences sont désastreuses, autant pour la victime que pour le coupable. Le fait d’être des deux côtés de ce commerce, soit du côté des oppressés et de l’oppresseur indirect, nous permet d’éclaircir notre jugement. Ainsi, notre analyse vis-à-vis du trafic d’armes devient plus omnisciente.

  Conclusions  

Comme pour n’importe quel type d’énergie, le réel problème des armes n’est pas tant leur existence, mais l’utilité qu’on en fait. Vous voyez ce stylo. Avec je peux sois écrire une lettre d’amour, un poème ou que sais-je. Sois le planté dans la jugulaire de mon ami. À titre personnel, je pense que les armes ont leur place dans une société. L’idée qu’une société sans armes serait plus seine est à mes yeux un mythe. Il est évident que tuer des civils, semer la terreur pour obtenir leur loyauté n’est pas très enviable. Pour autant, la simple présence d’une arme, se rapport de force, permettrais d’établir une dissuasion militaire qui pour le coup, maintiendrait la paix. Encore faudrait-il donner les clés de notre arsenal à la bonne personne.