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PREVENTION > LES MALADIES > CHÉLONIENS



L'ANOREXIE
- PATHOLOGIE -



  Symptômes  

« L’anorexie se définit comme une absence ou une perte de l’appétit. Ce symptôme est commun à presque toutes les pathologies chez les reptiles et constitue le principal motif de consultation herpétologique. Chez les chéloniens, le refus de s’alimenter peut avoir une origine médicale, environnementale, nutritionnelle ou psychologique. » L’anorexie elle-même est un symptôme, pas une maladie ! Progressivement, cette absence d’appétit se manifeste par :

Une perte de poids (fonte musculaire et graisseuse), les membres et le cou paraissent décharnés.
 
Des plis de peau anormalement marqués (voir aussi Déshydratation), visibles au niveau des membres et du cou.
 
Un enfoncement des globes oculaires dans les orbites liées à la disparition des bourreletsadipeux normalement 
présents autour des yeux.
 
Une bradycardie (diminution de la fréquence cardiaque).


  Causes  

Médicales : toutes les maladies des tortues sont susceptibles d’engendrer une anorexie (ex : rhinite, stomato-glossite, pneumopathie, rétention d’œuf, ostéofibrose, ect).
 
Excroissance du bec corné ; cette anomalie peut engendrer de la dysphagie par incapacité à saisir et mastiquer les aliments (voir excroissance du bec corné).
 
Conditions de maintenance défectueuse : le non-respect des besoins thermiques diurnes et nocturnes de l’espèce concernée peut conduire à une diminution, voire une perte de l’appétit.
 
Régime alimentaire inadapté : la méconnaissance des besoins alimentaires qualificatifs d’un reptile peut aboutir à un refus de nourriture (ex : régime herbivore strict distribué à une tortue aquatique carnivore).
ANALYSES & PATHOLOGIES

- Stress : une anorexie de stress peut se produire chez les tortues sauvages capturées dans la nature et placées en captivité. Ce phénomène est d’autant plus marqué que le spécimen est âgé. Certaines espèces particulièrement « timides » et farouches (ex : CuoraGalbinifrons) présentent une nette prédisposition à une anorexie de stress.
 
- Physiologiques : une absence d’appétit peut s’avérer normale au cours de certaines périodes de la vie (ex : hibernation…)


  Examens complémentaires  

Les examens complémentaires ont pour intérêt de permettre d’écarter, par élimination, d’éventuelles causes pathologiques d’une anorexie.

Une analyse de selles permet de détecter une parasitose interne.
 
Une prise de sang (numérisation-formule sanguine, bilan biochimique) a pour but de révéler un syndrome infectieux, une défaillance hépato-rénale, des troubles de la balance minérale, ect.
 
Les différentes techniques d’imagerie médicale (radiographie, échographie, endoscopie, scanner) sont utiles pour établir un diagnostic précis.


  Traitement  

On ne peut pas résoudre une anorexie sans traiter la cause qui l’a déclenchée ! Le traitement d’une anorexie consiste, par exemple, à corriger les facteurs environnementaux ayant pu l’induire, à traiter de manière ciblée l’infection que l’animal présente et à tenter de stimuler la reprise de l’appétit en diversifiant la composition des repas.


  Prévention  

Évitez toute forme de stress pour l’animal.
 
Respecter les besoins spécifiques de chaque espèce (température, hygrométrie, photopériode, régime alimentaire, mœurs diurnes, crépusculaires ou nocturnes).
 
Prévenir l’apparition de pathologies grâce à des conditions de maintenance optimales.


 
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