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Le jugementNous avions constamment été dans la comparaison avec autrui, surement suite à un besoin de reconnaissance. Dès lors que nous nous comparons aux autres, on finit par se juger. Nous effectuons un autojugement qui n’est pas toujours des plus objectifs, et ce en fonction de notre égo ou de notre modestie. Ainsi, émettre un jugement parfait s’avère être une tâche assez délicate, car le jugement n’est pas toujours négatif. Il existe aussi un jugement positif et il est vrai que parfois nous employons à tort le mot réflexion, puisqu’il est souvent associé à un reproche donc un jugement négatif. Mais une réflexion peut aussi être issue d’un jugement positif, qui est d’ailleurs important à prendre en compte pour établir un jugement correct. Nous allons observer quatre jugements avec des contextes différents. Seulement un s’avère être le plus judicieux à émettre, soit le plus objectif.Premier jugement- Admettons que je ne connaisse pas la personne que je vais juger. J’aurais un point de vue totalement objectif vu que je ne la connais pas. Donc j’aurais un avis relativement neutre à l’égard de cette dernière. Seulement, je n’ai pas non plusénormémentde connaissances à son sujet, mon avis sera simplement basé sur des préjugés suite à la tentative de la classer dans des sphères de personnes que je me serais préalablement construites intellectuellement et bien que je tenterais de briser les chaînes de certaines idées reçues, certaines résisteront suite à mon inconscient.Ainsi, mon avis sur elle sera biaisé puisque je ne la connaitrais pas et je ne pourrais léguer un jugement totalement objectif de sa personne.Deuxième jugement- Concernant l’effet inverse, soit une personne que nous connaissons très bien.Nous allons non seulement avoir beaucoup de connaissances à son sujet, mais nous allons aussi être très proches d’elle. Malheureusement, notre point de vue sera subjectif puisque nous éprouvons de la sympathie à l’égard de cette personne et encore une fois, ce jugement sera biaisé.Troisième jugement- Il s’agit d’un jugement à l’égard d’une personne que nous connaissons très bien. Ainsi, nous avons beaucoup de connaissances sur cette personne, mais nous allons avoir beaucoup de mépris envers elle. Nous ne l’apprécions pas du tout et de ce fait notre jugement sera encore une fois subjectif puisqu’il sera négatif. Quand bien même nous tentons d’être neutres, au fond de nous, au fond de notre esprit nous serons conscients de notre rancœur envers cet individu.De ce fait, lorsque nous allons tenter d’exprimer des choses positives, nous emploierons peut-être nos propos sur un ton méprisant ou alors argumenterons avec des propos visant à qualifier ces traits de caractère au rabais, et ce de manière inconsciente.Quatrième jugement-Établie sous un point de vue neutre, un jugement préférable certes et meilleur que ceux précédemment évoqués. Le point de vue idéal, du moins le plus objectif. Il s’agit d’une personne envers qui nous avons beaucoup de connaissances à son égard, seulement nous avons un avis neutre selon nos sentiments. Nous avons 50 % de mépris 50 % d’appréciation, un collègue de travail avec qui vous avez l’habitude de discuter par exemple, mais que vous n’apprécier pas autant qu’un ami. Le point de vue sera pratiquement optimal. Pratiquement, puisqu’encore une fois, nous ne pouvons pas avoir 100 % de connaissance au sujet d’un individu, puisque cela signifierait que nous le connaissions plus qu’il ne se connaîtlui-même. Il faudra être en mesure de juger cette personne de façon neutre tout en nous appuyant sur des études, psychologiquespour ainsi dire, afin de déceler les bons éléments ainsi que néfaste présent chez lui.