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L'EFFET DE LA FOULE




  L’effet de la foule  

Le fait de vivre en société, l’effet de groupe, l’effet de masse, l’effet de la foule pourrait avoir une influence envers notre comportement. L’effet de la foule permettrait de défendre des causes auxquelles nous pouvons être affectueusement attachés. Pourtant, cet effet pourrait-il être néfaste à l’égard de notre comportement ? Suite à l’étude de document, je tenterais de répondre à cette question. Dans un premier temps, en me basant sur la vision de Norbert Elias, écrivain et sociologue allemand ainsi que Gustave Le Bon, médecin, anthropologue et psychologue français. Ensuite les idées de Nicolas Delesalle qui est reporter. D’après l’extrait du livre de Norbert Elias publié en 1987 et traduit en Français par Jeanne Etoré en 1991, nous pouvons souligner le fait que l’utilité d’un être est cruciale, parmi la vie en communauté. Et dont il est d’une grande importance que les actes et pensées des individus soient au nom des intérêts de la société.
 
Selon lui, vivre dans un environnement harmonieux sans tension ni conflit n’est possible qu’uniquement si les individus composant cette communauté y trouvent assez de satisfaction personnelle, afin d’y vivre dans la sérénité la plus totale. Cependant, la difficulté d’être constamment sur la même sur longueur d’onde avec l’altérité est rude à surmonter. Ainsi, les concessions sont importantes à effectuer pour la conservation de cette ambiance paisible. Il argumente par le fait que tant qu’il y aura des tensions au sein de notre environnement vital, nous ne pourrons être en mesure de nous raisonner correctement à l’égard du but de notre existence ainsi que sur les intérêts de notre communauté avec laquelle nous évoluons et faisons évoluer notre nid, la société.

Dans l’article de Gustave Le Bon intitulé la Psychologie des foules issue de la presse universitaire de 1963, nous comprenons que les effets comportementaux des êtres sont en lien avec la foule d’individu d’où ils proviennent ainsi que les circonstances hors de l’ordinaire qui s’y déroule. C’est pourquoi l’effet de la foule aurait un impact sans équivoque à l’égard du comportement des individus. Il évoque le fait que la foule psychologique serait le pont qu’empreinte chaque individu pour se mettre au service d’une cause, en lien avec leur conviction personnelle ainsi qu’au bien commun grâce à l’effet de la foule. Puis l’entourage, le rapport à l’altérité apporteraient une influençabilité relativement importante chez l’individu. Cette condition permettrait de réunir un groupe au nom d’une cause. Ainsi, ces circonstances affecteraient même les plus inoffensifs d’entre nous, tel que des Hommes dotés de grande sagesse au sein de leur vie quotidienne et soudain brusquement ébranlés suite à l’apparition d’une situation troublante, ou encore sous une terrible et violente atmosphère les pousseraient à commettre des actes violents suite au changement brusque de caractère, actionné par cette foule.


Norbert Elias ajoute que le but de notre existence serait également lié aux objectifs de nos pensées. Ainsi, il paraît donc légitime de comprendre l’individu en tant que tel afin de mieux comprendre les objectifs qui sont à accomplir à l’égard de notre société. En d’autres termes, l’importance de l’un n’est pas opposée aux intérêts de l’autre, puisque les deux, l’individu et la société seraient liés. Gustave Le Bon termine sa réflexion en expliquant que l’effet de la foule aurait un impact très important sur les effets comportementaux des individus. Que l’on peut d’ailleurs observer assez fréquemment, notamment durant des évènements nationaux suite à la soif de violence qui submerge certains quartiers et qui se reporte sur autrui lors de situations tendues et mouvementées.

Dans l’Article du site internet Télérama.fr nommé, « Ça flotte, bien sûr que ça flotte. Mais en face, ça flotte aussi. »Écrit par Nicolas Delesalle le 6 avril 2016 et en lien avec le mouvement Nuit debout. Nous pouvons observer que l’union apporte la force au service d’une cause garantie. Ainsi, un mouvement mené et basé selon la règle de la solidarité est même possible sans leader. Il argumente ses propos par l’exemple des mouvements liés à la défense de nos droits en société. Puisque tout le monde étant concerné, tel que des ouvriers, des salariés, des fonctionnaires, des indépendants des paysans... Se réunissant pour évoquer leur désaccord selon diverses situations et sujet d’actualité. Par exemple, la (ZAD) à Notre-Dame des landes. Ou encore à un rassemblement donnant naissance à d’autres mouvements, notamment au sujet de la manifestation de la loi travail El-Khomri du 31 mars 2019. 
LE POUVOIR DE L'INFLUENCE
Selon lui, la proscription du leader est légitime pour un soutien solidaire et non hiérarchisé en lien avec les valeurs morales que défendent ces personnes, tous ensemble. Ou encore suite à l’évènement de Rémy Buisine où près de 80 000 personnes avaient suivi son live, qui s’est rependu dans les foyers de nombreuses personnes et qui a inspiré des sentiments de rébellions cognitives. Par exemple, l’histoire des agriculteurs bio de confédération paysanne.


Que nous soyons seuls ou en groupe, notre présence ainsi que nos philosophies ont un impact à l’égard de la société. Nous ne pouvons grandir sans elle, tout comme elle ne peut prospérer sans nous. Ainsi, les actes et faits de chacun d’entre nous doivent être effectués avec sagesse pour un futur prometteur d’autant plus que l’influençabilité des êtres est constant. L’effet de la foule garantit des rebondissements non pas toujours pour le meilleur (notamment sur le point de vue éthique), mais radicaux, suite à l’ambiance que procure ce groupe puis aux effets qu’elle provoque.


 
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