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HUMANO > SOCIOLOGIE



LES BUSHMEN
UN PEUPLE MÉCONNU



Les Bushmen ou encore les Bochimans, forment une population d’autochtones d’Afrique Austral. C’est une tribu africaine communément connue sous le nom de San vivent depuis 45 000 ans. Pourtant, seulement 100 000 Sans existent à ce jour, suite à la sédentarisation de certains au fil du temps.On les retrouve majoritairement dans le désert du Kalahari et on estime qu’il y a environ 60 000 individus au Botswana, 30 000 en Namibie et 10 000 en Afrique du Sud.La plupart de ces êtres sont des chasseurs-cueilleurs comme nous l’étions autrefois. Ces Hommes communiquent avec des clics de la langue, une caractéristique unique de leur tribu. Selon le territoire où ils se trouvent, les Bushmen portent des noms différents en fonction de leur origine et mode de vie, tel que « l’Homme de brousse ». 

D'après certains historiens, ils ont été chassés par d'autres peuples durant leur évolution. Beaucoup d'entre eux ont connu la misère ainsi que la souffrance pour la satisfaction du profit des plus riches de l'époque. À ce jour, les Sans sont menacés par le gouvernement botswanais puisque ce dernier souhaite instaurer la prospection diamantaire de certains territoires.

 
Enfin, pour observer leur mode de vie et comparer leurs rapports sociaux avec l’Homme dit moderne, en l’occurrence 
nous, un film est disponible sur le web, il s’intitule : « Les Dieux sont tombés sur la tête ».

Il s’agit d’une œuvre cinématographique mettant en évidence le mode de vie des bushmen d’un côté, puis celui de l’homme moderne de l’autre. Cela nous permet de pratiquer l’exploration inversée de notre propre situation. Ainsi des populations vivent de façon circulaire et répondant à leurs besoins dans le respect d’autrui, sans éprouver un quelconque intérêt égoïste une certaine forme de jalousie. De ce fait, nous observons un mode de vie ainsi qu’un rapport entre individus plutôt circulaire au sein de leur société.

Cependant, en ce qui nous concerne (l'Homme moderne), nous sommes loin du paysage subdésertique et du privilège d’observer des zèbres, gazelles et fauves qui dominent ces terres. Vivant dans une société conçue et matérialisée à l’échelle de l’humain, la richesse matérielle a désormais pris beaucoup trop de place dans nos préoccupations que nous en oublions parfois la réelle richesse de l’Homme. Nous avons hiérarchisé nos pensées, nos biens matériels et pour finir, l’Homme. Ainsi, nous pouvons nous satisfaire de vivre au sein d’une société technologiquement développée. Pour autant, nous restons libres et ne sommes pas obligés de nous adapter à la pensée verticale. Il serait préférable de se trouver au sein d’une sphère personnelle, puis d’y faire émerger notre confiance en soi, notre audace ou notre goût de conquête au service d’une cause. Nous passerons donc du statut classifié, au statut libéré. Mais pour le moment, nous observons un mode de vie ainsi qu’un rapport entre individus plutôt vertical, voire pyramidal, au sein de notre société.


LES BUSHMEN

 
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