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HUMANO > PHILOSOPHIE > ESSAIS 2021



LE BONHEUR




  Introduction  

Notre histoire nous laisse bien d’outils, pour bâtir notre monde actuel. Mais au-delà du passé, l’avenir dépend également de notre volonté ainsi qu’au sens que nous voulions lui donner. C’est pourquoi, de multiples analyses doivent être effectuées, afin de ce qui en résulte soit en adéquation avec nos convictions. Je tenterais bien d’évoquer ma façon de penser à travers les différents essaies que j’ai pu écrire auparavant, en l’occurrence en ce qui concerne la vie en tant que-t-elle. Le sens de la vie étant la grande question de multiples penseurs et philosophes ayant traversé les siècles, laissant plus ou moins de profondes traces et qui érigent d’ailleurs certaines de nos pensées, de nos actes, de notre altruisme. Cette interrogation peut nous laisser perplexes n’est-ce pas ? Des réflexions dirigées vers un avenir qui nous paraît inévitablement curieux ainsi qu’instable pour beaucoup d’entre nous, suite aux multiples incohérences de l’Homme avec lui-même. Autant sur le point de vue d’un penseur, que d’un individu commun. Alors étant dans le processus d’évolution où tous semblent se précipiter vers le bonheur, dans cet enchevêtrement rapide d’une société relativement matérialiste, j’ai pu en déduire que l’Homme n’ayant pas assez pris le temps d’observer son environnement ainsi que de prendre en considération ce qui le compose, pourrait avoir un retour contre-éthique envers ses propres et profondes convictions. La connaissance de soi au-delà de son environnement doit également faire partie de l’équation. D’une extrême légitimité dans le fait de connaitre sa propre identité, non pas en tant qu’espèce, mais plutôt en tant qu’être. Je trouve d’ailleurs cela assez sidérant, que nous ne nous rendons même pas compte de nos actes quasiment irréversibles, étant trop occupés à appréhender notre futur matériel plutôt que spirituel. Dès l’instant présent, nous ignorons nos axes de progressions et notre quotidien est fondamentalement oublié pour ne pas dire négligé. Pourtant, le fait de l’observer, puis de s’analyser dans un cadre sain, détendu, voire zen, nous permettrait d’entretenir nos âmes. Tel que Platon, philosophe grec, aurait désiré.


  Bonheur désiré  

On serait tous à la poursuite du bonheur. Nous sommes conditionnés en ayant le cerveau légèrement endoctriné, et de ce fait nous en oublions presque la réelle qualification du bonheur. Pour commencer, prenons en compte l’image du bonheur aux yeux de la science. Il s’avère qu’il s’agit simplement d’une sensation de bien-être. Une hormone sécrétée dans notre cerveau et qui se prénomme l’endorphine. Ainsi elle nous procure une terrible sensation de satisfaction, puis de joie. L’endorphine peut aussi être nommée hormone du plaisir ou hormone du bonheur. Une appellation relativement abusive, certes.Mais une idée tout de même significative. Différents outils et manière de penser existent afin de stimuler votre sérénité, votre joie, votre bonheur. Je pense qu’il est important dans un premier temps, de changer notre rapport à l’environnement matériel. Laplupart d’entre nous ont certainement grandi dans un univers et continuent d’évoluer dans une société où les équipements technologiques pullulent. Pour autant, certains peuples autochtones vivent sans technologie et n’éprouvent aucun manque. Ils vivent tout simplement ensemble, en harmonie.


  Quête intemporelle  

Le bonheur est une notion qui n’a pourtant pas tant évolué que ça ! J’admire énormément le fait de raisonner par l’extrême.De voyager très loin sur le plan intellectuel.Cela me permet d’observer par contraste, différentes situations auxquelles il y a un éventuel débat.Si nous prenons en compte les chasseurs-cueilleurs qu’il y avait il y a près de 300 000 ans en Afrique, le bonheur se résumait à la chance de survie, à la nourriture, à la santé ainsi qu’au rapport au groupe.De ce fait, je ne pense pas que nous soyons à ce jour plus heureux qu’eux, en comparant notre ressenti du bonheur.En réalité, tout est lié à notre biochimie positive.Si nous devrions retourner à l’âge de pierre, évidemment que le confort de notre quotidien nous manquera.Il me paraît donc certain que nous serons malheureux sur ce point de vue puisque nous devrions faire une croix sur tout notre technologie et confort de vie que nous avions aujourd’hui dans notre foyer.

Cependant, pour ce qui est de nos désirs, toujours liés à la recherche du bonheur, puis basés selon notre situation actuelle soit notre quotidien, nous sommes certainement tout aussi heureux que nos ancêtres le fussent en leur temps.Les chasseurs-cueilleurs n’étant pas conscient de notre confort de vie et ayant d’autres préoccupations, se portaient à merveille dans leur environnement. Pour autant, s’ils goûtaient à notre modernisme dans lequel nous évoluons ne serait-ce qu’une journée, leur bonheur serait moins important que s’ils n’étaient pas conscients de notre confort de vie. Par comparaison à leur environnement, ils seraient malheureux d’y vivre avec ce manque de technologie qui pourrait surement leur faciliter la vie. Ne vous est-il pas déjà arrivé de souhaiter acquérir un bien matériel ? Puis une fois ce dernier acquit, votre jauge d’élixir du bonheur était à son apogée. Seulement, quelque temps après votre volonté de remonter cette jauge d’élixir par l’acquisition d’autres biens matériel vous fit appel.

Ce qui est certainement lié à notre système de pensée où nous en voulons toujours de plus en plus. Ou encore dès lors où nous perdons ce bien matériel, nous retrouvons l’importance de cet objet qui n’est plus sous notre main et où une frustration monte en nous. Ainsi, nous culpabilisons de ne pas avoir exprimé tant de bonheur lorsque nous l’avions à disposition. C’est pourquoi, je ne pense pas que le bonheur ait tant évolué que ça. Étant dans un premier temps matérialiste, j’ai peu à peu évolué et suis encore très étonné d’observer certaines personnes jugeant que leur bonheur serait lié à leur argent et estimant avoir une vie moins intéressante, que ceux ayant beaucoup plus d’argent y compris de biens matériels. Jugeant que leur bonheur serait lié à leur argent et estimant avoir une vie moins intéressante, que ceux ayant beaucoup plus d’argent y compris de biens matériels. Ainsi et malheureusement, la richesse matérielle est encore trop associée au bonheur. Mais est-ce cette richesse qui peut nous rendre heureux ? L’Homme, étant conçu par l’esprit de comparaison où le bonheur n’est qu’éphémère. Je suis pratiquement convaincu que le ressentit du bonheur n’ait pu évoluer jusqu’à aujourd’hui.

Ayant du mal à combler cet élixir de satisfaction, nous sommes constamment obnubilées par cette volonté d’avancer et d’évoluer afin de garantir l’amélioration de notre quotidien. Non loin que cela puisse paraître comme un défaut sur le point de vue de l’humanité, cette volonté nous a tout de même permis de grimper sur l’échelle trophique contrairement aux autres espèces animales, certainement déjà combler par la richesse de leur environnement où jadis elles vivaient. Ainsi, nous avons du mal à nous satisfaire de ce que nous avons. Ce qui confirme aujourd’hui notre situation au sein du monde du règne animal. Notamment grâce à cette volonté de pouvoir. Cependant, sur le point de vue de la nature cette volonté ne peut être perçue autrement qu’un défaut.


  Insatisfaction permanente  

Depuis des siècles, l’homme n’a cessé de vivre en prenant comme référence l’espoir. Comme la majorité des personnes nous avons tous un but, une raison d’être, une raison d’avancer, un objectif, un but à atteindre. Cependant, le plus important n’est pas d’atteindre cet objectif, mais plutôt ce qui compose le chemin de cette réussite. En empruntant des routes similaires, voire convergentes, toujours dirigées vers l’objectif que vous souhaiteriez atteindre. L’espoir restera la clé de tous vos efforts. Lorsque votre but est atteint et à la jauge d’élixir de satisfaction retourner à sec, un autre but vous appellera. Entreprendre la quête d’un nouvel objectif, tel est le but de chacun. La vraie question que nous devrions nous poser n’est pas de savoir ce que nous voulons, mais plutôt de savoir : qu’est-ce que nous volons vouloir ? J’en rejoins ainsi aux écrits de Yuval Noah Harari.


  Ressource ou besoin  

Certains d’entre vous seront surement amenés à rechercher le bonheur par l’acquisition de bien. Pour autant, depuis des siècles l’Homme n’a cessé d’améliorer son quotidien en mettant au point des inventions permettant ainsi de nous faciliter la tâche, puis de gagner du temps au sein de notre journée. Notamment à propos de nos besoins vitaux. L’exemple type est l’eau. Jadis, nous parcourrions des kilomètres afin de ramener de l’eau pour nous hydrater ; abreuver nos troupeaux lorsque nous commencions l’élevage ; pour l’irrigation des champs destinés à nous nourrir ainsi que pour notre bétail... À ce jour, nous faisons quelques mètres, appuyons sur un bouton etl’eau vient à nous.Nous avons même le pouvoir de choisir sa température. Ce n’est plus à nous de nous déplacer vers le besoin, c’est le besoin qui vient à nous. Ainsi le travail de nos inventeurs nous a permis d’acquérir davantage de temps. Mais encore faudrait-il savoir comment le solliciter.
Nous gagnons d’une part du temps et d’autre part nous économisons nos forces.Pour ma part, ayant toujours vécu avec une telle possibilité je ne peux apercevoir la réelle richesse de mon quotidien, contrairement à ceux qui n’auraient pas goûté à cette technologie de vie nettement plus agréable qu’à une certaine époque. Ou encore malheureusement, au sein d’un autre pays de ce monde.


  Notion à redéfinir  

Le fait que nous allions être influencés tout au long de notre vie, voire davantage lors de notre enfance, puisqu'elle va avoir de grandes répercussions qu’elles soient favorables ou défavorables dans nos actes et pensées. Puisque si les parents possèdent de mauvaises croyances, il y aura un risque que l’enfant les possède aussi et les garde jusqu’à son décès. Concernant la notion du bonheur, elle ne s’avère pas être universelle. Effectivement, beaucoup possèdent une définition qui diverge avec celle d’autrui. La définition du bonheur doit aujourd’hui impérativement être redéfinie, afin qu’elle soit peut-être plus en lien avec l’éthique et la sagesse. De toute évidence, nous pensons en fonction de notre environnement dans lequel nous avons évolué. Nous pensons en fonction des connaissances que nous avions acquises, notre personne, notre résultat. L’avantage étant qu’aujourd’hui, à l’époque du 21e siècle, la barrière géographique s’avère être explosée suite à l’existence d’internet, ce qui nous donne libre accès à de multiples connaissances ; idéologies ; croyances…

Que nous pourrions, peut-être trouvez notre paix intérieure avec une telle richesse à disposition. Mais encore faudrait-il réussir à séparer le bon grain de l’ivraie pour ne pas sombrer dans le gouffre de l’incertitude. Le fait d’être un perfectionniste peut également vous ronger l’esprit, ne vous laissant pas une totale satisfaction de vous-même à propos d’une quelconque activité. Pour ma part, m’investissent de manière considérable dans mon travail de soi-disant vidéaste, dans mes recherches scientifiques puis auprès de mes réflexions philosophiques. Il m’arrive d’avoir quelques difficultés pour lâcher prise et me satisfaire de mon travail. Ainsi, la prise de recul sera à solliciter tout comme la question du référentiel. Un référentiel basé selon l’unité temporelle. Il y a quelques années, j’aurais été émerveillé de mon travail ainsi que de mes compétences actuelles. Cependant, si j’observe une version avancée de ma personne, si j’ai l’opportunité de m’observer dans le futur c’est mon moi actuel qui serait émerveillé de mon futur travail. Décrédibilisant ainsi, mon travail actuel puisque celui du futur sera nettement amélioré (je l’espère…). Ainsi cela va de soi, qu’il est légitime de prendre en compte notre passé afin de constater une évolution. Positive,espérons-le, afin de retrouver une sérénité qui sommeillait en nous. Prendre en compte son passé, pour avancer. Je ne pense pas qu’il faut conserver ses opinions, au contraire il est très important de constamment se remettre en cause pour avancer. 
 
Cependant, il est aussi primordial de prendre en considération les étapes par lesquelles nous sommes passés. Comparable à l’histoire de notre l’évolution pour ainsi dire. En prenant en compte notre histoire, nous pouvons savoir où aller, vers quelle voie se diriger et quel sens donner à notre existence. Il faut néanmoins être capable de relever les échecs de notre passé, afin de mieux appréhender le futur. Être capable d’utiliser des évènements, des époques voire des objets considérésà l’origine comme néfastes, pour les mettre aux servicesde notre bonheur. Que dire des guerres mondiales, ou encore l’apparition de la puissance nucléaire, jadis perçue comme la mort. Aujourd’hui considéré comme une arme de dissuasion et un système de prévention mis en place pour la garantie d’une paix, puis d’une situation stable et durable entre les différentes nations. Certes, tout est aussi une question de chute de dominos relative à l’effet papillon, où chaque chose qui se déroule, qui s’effectue dans notre présent, aura une conséquence à l’égard de notre avenir.


  Petites victoires  

La place du bonheur dans notre vie est parfois difficile à déceler. Pourtant la vie étant la grande question, où de nombreux penseurs et brillants philosophes ont tenté d’émettre leurs opinions à cette grande interrogation. Étant dans le processus d’évolution où tout va si vite, nous avons pu observer que l’Homme ne prend pas le temps d’observer son environnement ainsi que sa propre personne. Pourtant, il s’agit bien d’une nécessité fondamentale dans le fait de se connaitre soi-même. C’est d’ailleurs assez sidérant d’observer que nous ne nous rendons même pas compte, étant trop occupés à appréhender notre futur, l’importance de l’instant présent. Pourtant le fait de l’observer et de s’analyser dans un cadre spirituellement détendu, s’avère être d’une nécessité absolue. Nous pouvons à ce jour observer certaines activités qui le permettent, comme le yoga, la méditation, le tantrisme... La volonté n’est pas de savoir, mais d’apprendre de jour en jour. Notre existence non pas collective, mais à l’échelle individuelle se résume uniquement à cet instant.

 
  Pensée positive  

Chaque action menée durant une ou plusieurs journées peut être décisive pour votre avenir. Il s’agit là d’un moyen assez rassurant de nous dire qu’il y a un ordre pour tout. Que chaque conséquence peut être bénéfique pour notre avenir, puis que nous apprenons par l’échec. Que la défaite doit être perçue comme un diplôme et non comme un inconvénient. Nous sommes constamment dans l’amélioration de notre quotidien. Mais si un malheur devait arriver, il faudrait alors le considérer comme étant bénéfique pour notre développement. Encore faudrait-il savoir le reconnaître et éviter de se morfondre en attendant qu’un miracle improbable se produise. L’histoire de l’humanité a connu énormément de guerres, d’histoires dramatiques, terribles et affreuses. Mais ce sont tout de même grâce à ses horreurs que des mesures de sécurité ont été établies, permettant ainsi de garantir un avenir meilleur à nos générations futures. C’est pourquoi nous devrions nous montrer tolérants à l’égard de nos actions passées ainsi que sur nous-mêmes. Acceptons les choses telles qu’elles sont, puisque l’horreur d’aujourd’hui fera peut-être le bonheur de demain.


  Différence vertueuse  

Nombreux sont les êtres qui jugent un individu différent avec mépris. Comme si la différence est mauvaise et le conformisme idéal. Pourtant notre force résulte de notre différence, selon notre rapport au monde(aux autres espèces). Que dire de l’invasion que nous avions effectuée il y a près de 70 000 ans. Si nous étions comme toutes les autres espèces, nous serons restés en Afrique et nous nous serons peut-être déjà éteints. Si nous n’avions pas eu l’opportunité de partir, nous serions restés de simple primate à leur stade primitif. De ce fait, la différence me semble importante à prendre en compte. D’autant plus que c’est cela qui fait la richesse culturelle d’un monde. Celle d’une multitude de couleurs, de pensées, de styles et de philosophies.
 

  Effet contrasté  

Pratiquant de la pensée positive, le fait de constamment mettre un référentiel, un par rapport à qui ou à quoi, me paraît nécessaire dans les réflexions que j’entreprends. Afin d’évoquer notre point de vue, quel qu’il soit, il est important de mettre en place un référentiel. Une sorte de base, une origine. Notamment lorsque nous basons notre réflexion au niveau du bien-être, autant individuel que collectif, soit du bien commun. Quand et par quel procédé, pouvons-nous éprouver de la satisfaction à notre égard ? La réponse est pourtant simple ! Certains d’entre vous pourraient proposer la comparaison avec autrui. N’oublions pas que la comparaison de notre personne avec nos semblables est un trait intrinsèque de notre comportement, que nous pouvons d’ailleurs observer à maintes reprises chez les individus de notre espèce. Beaucoup d’entre nous pensent que nous sommes arrivés au rang des dieux. Pourtant, à ce niveau-ci nous sommes toujours autant perçus comme des êtres primitifs, avec la terrible volonté de toujours avoir mieux que les autres. Il faut certes conserver cette volonté de se comparer auprès d’autrui, afin de conserver ce désir de développement personnel. Cependant, et là est la différence près, il ne faut pas prendre pour référence notre voisin, mais plutôt notre personne. En d’autres termes, il faut prendre du recul non seulement en ce qui concerne notre personne au stade actuel, mais aussi l’individu que nous étions hier pour mieux être demain. Prendre pour référence celui que nous étions hier, définir le but que nous voulions atteindre puis nous satisfaire de notre avancée personnelle, soit de notre propre développement personnel. De cette manière, nous nous sentirons libres, nous-mêmes et épanouit. 

Le passé peut également être pris comme référence. Ainsi la connaissance de l’histoire et la culture générale seront favorables pour ce cas. Pour ma part, je suis relativement extrémiste lors de mes prises de recul, quand il s’agit d’avoir un point de vue favorable à notre société j’ai pour habitude de ne pas remonter 10 ou 20 ans en arrière, mais plutôt à certaines ères précédentes, telles qu’au moyen-âge, à l’antiquité, voire même avant… Quand les lances ainsi que les silex étaient notre seule richesse matérielle. Certes, pour certains sujets c’est à éviter, par exemple pour la santé, l’hygiène ou notre rapport à l’altérité. Mais en ce qui concerne nos biens matériels, je pense que c’est à souhaiter. Un moyen de nous contenter de ce que nous avons, puis d’arrêter de toujours en vouloir plus. Il est vrai qu’il s’agit là de rompre avec l’essence même de ce pourquoi nous sommes ici et nous pourrions y philosopher pendant des heures. Que dire de notre évolution qui a traversé des millénaires où nous avons grandi puis conquis divers biotopes, afin d’installer notre famille sans nous soucier des ravages que nous avions causés au sein des écosystèmes ? Ou encore auprès de nous-mêmes, au sein de notre société, encore aujourd’hui travaillant corps et âme nos semblables on fait don de sang puis de sueur pour constamment faire évoluer notre société. Toujours dans l’optique d’améliorer notre environnement actuellement trop anthropocentré et après quoi notre évolution exponentielle en termes de bien matériel, l’expansionnisme technologique et enfin la croissance vertigineuse de la démographie.

À ce jour, il est impérativement légitime de prendre un peu de hauteur lorsque nous vivons une situation qui survient soudainement, et ce au sein de notre quotidien. Comme un grain de sable venant perturber nos plans. Une nécessité de tendre vers une meilleure capacité d’interpréter les éléments qui sont à la base défavorable sur le court terme, mais de les percevoir comme étant favorables sur le long terme. Nous pouvons utiliser de nombreux exemples, comme le fait de nous plaindre lorsqu’il faut aller faire des courses, et de ce fait nous allons perdre une demi-heure voir trois quarts d’heure sur notre journée. Avec de la hauteur nous pouvons prendre pour référence un passé lointain et constater que nous ne sommes pas autant à plaindre que nous le prétendons, suite à la possession d’une voiture avec laquelle nous avons juste 10 kilomètres à parcourir pour nous rendre au supermarché, sélectionner des produits bien mis en valeur dans les rayons. 
LA QUÊTE DU BONHEUR


Plutôt que de parcourir 10 kilomètres à pied, pour atteindre des ressources alimentaires. User de notre temps, risquer notre vie pour chasser ou cueillir des aliments. Nous pouvons aussi prendre l’exemple des embouteillages. Pourquoi nous plaindre lorsque nous sommes bloqués dans les bouchons pendant une heure, tandis que nous sommes dans une voiture, au chaud, à écouter France Inter et qu’il pleut averse dehors. Car nous aurions très bien pu être en scooter, avoir froid puis être trempés par la pluie. Quand bien même ces deux exemples peuvent nous faire perdre un peu de temps au sein de notre quotidien, nous pouvons tout de même constater plus d’avantages que d’inconvénients en ce qui concerne le gain temporel.

Pour reprendre l’exemple du supermarché, il nous suffit simplement de nous y rendre puis de choisir des articles à notre guise, de les échanger contre de la monnaie désormais virtuelle suite à l’existence de la carte bancaire, et enfin de renter chez nous. Cela aura pris environ une heure, tandis qu’avant ça aurait pris toute la journée. Nous pouvons en conclure un réel gain de temps. Cependant, ce mode de vie possède bien des inconvénients, comme le fait d’utiliser sa voiture qui pollue. Il n’empêche que pour certains points, c’est une vie qui est mieux puisque nous gagnons du temps.
 
Ainsi, je pense que l’unité temporelle est ce qu’il y a de plus cher à nos yeux. Du moins, ça devrait l’être pour nous tous ! Bien que certains choisissent l’argent, dont je n’y vois pas qu’elles en sont les raisons constructives à notre bonheur. Nous pouvons désormais observer que plus notre prise de recul sera loin, plus le contraste sera important, et ainsi plus nous pourrions pratiquer la pensée positive. D’où l’importance de considérer notre environnement comme une richesse, puis d’explorer les univers inconnus, avec bienveillance, pour devenir satisfait de notre monde actuel. Contrairement à une certaine époque, où les échanges culturels étaient bien moins importants qu’à ce jour. Le fait de vivre en accéléré, de toujours gagner du temps, d’être organisé nous permet de faire de nombreuses choses puis de nous enrichir intellectuellement dans de nombreux domaines.

Notre journée pouvant être composée d’activités si riches, qu’à une certaine époque il fallait au moins six mois pour vivre tout cela, tellement que nous pratiquons d’activités, cette richesse de rapidité, cette fréquence à laquelle nous évoluons, nos communications plus grandes et plus larges, le fait d’effectuer des rencontres lors de nos voyages, lorsque nous découvrons d’autres cultures grâce à la technologie qui le permet, parmi la multitude de moyen de transport existant... Puis cette richesse intellectuelle aussi, qui permet d’améliorer la communauté puis de ne pas être classifié par des propos racistes, homophobes ou encore discriminatoires. Seule la connaissance permet d’éviter ce genre de pensées absurdes et dépassées.


  Chimères  

Le bonheur s’acquiert de différente façon, du moins notre état de satisfaction. L’établissement de chimères ou encore le fait de se ressourcer s’avère être de bons atouts. Je veux bien admettre que notre quotidien peut parfois nous paraître comme étant ennuyeux, trop répétitif, voire agaçant. Ainsi beaucoup peuvent perdre la notion de satisfaction et tentent de penser à autre chose, ou de se détendre par des moyens pas trop en adéquation avec leur propre santé. Ainsi, il est tout de même nécessaire de conserver certaines chimères en cas de tracas quotidien. Un lieu imaginatif nous permettant de nous ressourcer afin de faire relâcher la pression, et ce de manière beaucoup plus seine qu’autre chose. Ne surtout pas sombrer dans la routine meurtrière du quotidien. Mais de trouver des activités qui nous permettent de nous divertir tout en nous enrichissant parmi les ressources de notre environnement, puis par la suite de les utiliser face aux actes et conséquences de notre milieu comme des outils. Puisqu’étant plus détendus, ressourcés et positifs, nous percevrons les anciennes contraintes, panne de réveil ; embouteillage ; trempé à cause d’une forte pluie, comme d’amusantes anecdotes.
 

 
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