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IntroductionLe trafic de la faune sauvage est un fléau qui menace non seulement les espèces étant au service d’une activité lucrative, mais également l’écosystème duquel elles dépendent. Bien qu’à la fin du XXe siècle certains programmes de sauvegarde émergent dans le mondeet quelques conventions au service de la protection animale voient le jour, le commerce illégal et immoral d’espèces sauvages continue de faire des ravages dans certaines régions du monde. Ainsi dans ce cours, nous retracerons la vie d’un homme qui a été trafiquant de reptiles dans les années 90’. Évidemment, suite à de nombreuses condamnations cet individu effectua un séjour en prison, puis décida de se remettre en question concernant ses agissements. Il s’agit de l’histoire de Tom Crutchfield, un Américain ayant vendu illégalement des reptiles prélevés dans la nature entre 1992 et 1999. Un documentaire le concernant est d’ailleurs disponible sur Dailymotion. Ainsi, nous allons nous y appuyer sur ce dernier pour retracer son parcours avec précision.
PrologueDans les années 70’, Tom Crutchfield vivait en Floride à Fort Myers. Bien qu’il fut assez satisfait de sa vie conjugale, sachant qu’il n’avait pas énormément de soucis financiers, Tom Crutchfield n’aimait pas du tout son travail. Dans un témoignage, il affirme qu’il était plutôt bien payé, mais le problème était qu’il n’aimait pas cette vie. En dehors de son travail, notons que ce dernier était un mordu de reptiles et en avait même à son domicile. D’ailleurs, c’est la raison pour laquelle il s’en occupait chaque jour après son travail. C’était en quelque sorte sa passion. Mais rêvant d’aventure et davantage de proximité avec l’univers de ses animaux, il souhaitait emprunter un nouveau chemin.
Coup d’essaie
Un jour, il alla rendre visite à deux de ses amis qui avaient des Boas de Bimini dans leur animalerie. Soit des serpents qui sont censés être originaires des Bahamas. En fait, ses amis lui expliquèrent qu’ils capturaient ces serpents dans leur pays d’origine et les ramenaient tout simplement aux États-Unis. Évidemment, Tom Crutchfield fut sceptique d’un premier abord. Mais ses amis lui affirmèrent qu’il les désignait comme étant des animaux de compagnie face aux douanes d’un esprit plutôt souple. C’est pourquoi vers la fin des années 80’ voir le début des années 90’, Tom Crutchfield alla en Bimini avec un ami constater de lui-même cette histoire. Arrivé là-bas, il capturera quelques espèces exotiques. Ayant capturé un serpent, il trouva par hasard des mygales. Étant donné que son ami n’avait capturé aucun serpent ce jour-là, ce dernier décida d’en capturer puis de les ramener à Miami.
Le serpent que Tom Crutchfield avait capturé avait été glissé dans un sac, qui lui-même fut caché dans un sac de voyage entre des vêtements. Son ami utilisa la même méthode pour cacher ses mygales durant le voyage. À savoir que les mygales étaient chacune dans des pochons en tissus, cachés entre des vêtements. Bien qu’il fut très stressé durant le trajet, le premier poste de douane à franchir était celui de Bimini. Pour le coup, cette étape fut relativement simple. En effet, les douaniers ont simplement demandé leurs papiers,puis les ont laissé filer. Mais ce manque d’intention de la part des douaniers n’a pas détendu Tom pour autant. Effectivement, étant à son premier coup d’essai il était incapable d’oublier le serpent qu’il transportait illégalement dans son sac. D’ailleurs, ce qu’il redoutait le plus était le passage des douanes américaines.
Quitte ou doubleÀ l’atterrissage, ils se dirigèrent vers le poste de douane. Contrairement aux douaniers de Bimini, ces douaniers avaient l’air d’être plus scrupuleux. Non seulement ils demandaient les papiers, mais contrôlaient également les sacs. Son ami qui avait décidé de passer en premier fut pris au dépourvu. Lors du contrôle, un des douaniers sortit un pochon en tissus dans lequel se trouvait une mygale puis lui demanda ce qu’il y avait à l’intérieur. Vu que son ami était peu bavard à ce moment-ci, le douanier décida soudainement de glisser la main à l’intérieur. Évidemment, il se fit mordre. Surpris que sa main devienne ensanglantée par un être l’ayant mordu, il lui reposa la question. Mais au même moment, la mygale atteignit le haut du pochon et le douanier fit un malaise. Automatiquement, tous les autres douaniers se ramenèrent rapidement, non seulement pour secourir leur collègue, mais également pour intercepter le propriétaire du sac. Pendant qu’il se faisait intercepter, l’ami de Tom Crutchfield leur expliqua que la morsure avait été délivrée par une araignée et qu’elle était non mortelle. Pour autant,un des douaniers l’écrasa quand même. Concernant le serpent de Tom Crutchfield, ce dernier était toujours dans son bagage et au vu de la situation, du moins du centre d’attention que la plupart des douaniers avaient envers son ami et leur collègue, Tom Crutchfield décida de passer sur le côté et de sortir calmement à l’abri des regards. Surtout en ne regardant personne, afin de ne pas attirer l’attention.Cette méthode lui permit de sortir sans être contrôlé par la douane. Après cet épisode il affirma être soulager pour sa part, mais tout de même inquiet pour le sort de son ami. Il ignorait ce que cela allait lui coûter. Alors, il attendit un long instant, jusqu’à ce que son ami débarque en lui annonçant que les douaniers avaient jeté toutes les autres araignées dans les toilettes et lui avait ordonné de ne plus jamais recommencer ce genre d’activité.
Trafic lucratif
Tom Crutchfield était stupéfait. Stupéfait que son ami ne soit pas autant sanctionné qu’il se l’était imaginé. C’est la raison pour laquelle il décida de reproduire ce genre d’activité encore et encore. Pour lui c’était comme un passe-temps, lucratif certes, mais une activité rémunérée de manière très facile et plaisante. Il n’avait qu’à capturer des espèces exotiques dans leur milieu naturel et les vendre à un assez bon prix aux États-Unis. D’ailleurs, ses clients adoraient tellement les animaux rares et interdits qu’ils faisaient la queue pour en acheter. Ainsi, après quelques transactions Tom Crutchfield comprit qu’il pouvait largement en vivre. Caraïbes, Bimini, Bahamas furent ses premières expéditions dédiées à la capture d’espèce interdites à la vente. Les 50 dollars qu’il pouvait gagner à la revente de serpent aux débuts de son commerce se transformèrent en milliers de dollars. Chaque voyage finançait les suivants et ainsi de suite afin de toujours gagner plus, puis répondre à une clientèle toujours de plus en plus demandeuse et exigeante. Il arrivait toujours à passer les douanes sans se faire intercepter ni poursuivi en justice. Ainsi, il devenu une star dans le commerce illégal de reptiles et autres espèces exotiques.Il pouvait autant vendre des serpents, des tortues, des varans, des crocodiles ou encore des mygales. Bien entendu, plus les animaux étaient rares et plus il vendait chère. La première année, il estime avoir effectué un chiffre d’affaires d’environ 200 000 dollars.Son activité ressemblait à une spiraleméliorative.En effet, plus il se développait, plus il allait dans des pays reculer capturer des reptiles encore plus rares et les revendre encore plus cher. Évidemment, ses « exploits » ne s’arrêtèrent pas là. Puisque dans le documentaire « Reptile Connection » de la série télévisée documentaire britannique « Voyage au bout de l’enfer » diffusée sur la chaine « National Géographique », nous apercevons Tom Crutchfield évoquer le fait que son ultime but était de réussir à capturer un Cobra royal. Étant l’un des serpents venimeux le plus grands du monde, cette espèce le fascinait.
Objectif atteintAfin d’atteindre son objectif, il alla dans le Triangle d’or à Chiang Mai en Thaïlande.À l’époque, il s’agissait d’un endroit extrêmement dangereux. Notamment du fait que l’on y produisait la plus grande partie de l’héroïne mondiale. Accompagné de sa compagne puis d’un guide thaïlandais, il conduisit une demi-journée sur une vraie route, puis sur des routes de terre et termina à pied. Tous les trois pénétrèrent la jungle, sous la volonté de Tom Crutchfield. Après quelques kilomètres de marche, le guide s’arrêta brusquement et se mit à hurler de peur. De telle sorte qu’il aurait pu s’agir d’un fauve affamé en face de lui. Du moins, c’est ce que Tom a supposé sur le moment venu.
Alors il balaya rapidement la zone du regard afin de repérer l’éventuel prédateur, pour de correctement se protéger. Mais il s’agissait en fait d’un Cobra royal qui s’enfuyait dans les broussailles. Ainsi, il courut après ce dernier et le tira par la queue. Mais le Cobra n’était pas du genre à aimer la promiscuité et se dressa juste devant lui. À ce moment précis, Tom Crutchfield devenu sceptique. Il était dans une telle situation critique qu’il fut envahi par une bonne poussée d’adrénaline. Il s’agissait tout de même d’un serpent mortellement venimeux et lorsque l’on se situe à des kilomètres d’un antidote ou d’un éventuel hôpital, une seule morsure de ce serpent invite la mort. Mais lorsque l’on connaît quelques-unes des caractéristiques d’une espèce, il devient plus facile de la contrôler. Alors il prit un bout de bois et le déplaça de droite à gauche afin que le serpent suive le mouvement. Puisque le Cobra royal fait toujours face au danger, Tom Crutchfield n’avait qu’à effectuer des mouvements de va-et-vient afin de guider le serpent jusqu’à le fatiguer. D’autant plus que ce dernier effectuait des attaques répétées contre l’extrémité du bout de bois, ce qui le fatiguait encore plus. Lorsque le serpent devint plus calme, Tom Crutchfield plaqua la tête du serpent sur le sol avec l’aide du bout de bois, puis le saisie par le cou avant de le glisser dans un sac en tissus. Il avait enfin accompli son but et était très fier de lui.
Prise de risqueAfin de ne pas perdre le serpent, bien qu’il pouvait l’expédier hors de la Thaïlande, il décida de le ramener dans sa valise comme à la bonne vieille époque. Sa compagne à bien tenter de le raisonner en lui disant que c’était dangereux que quelqu’un risquait de mordre quelqu’un. MaisTom Crutchfield prit tout de même ce risque. À savoir qu’il avait placé le cobra royal dans un sac puis dans un carton afin qu’il ne puisse pas mordre à travers le sac. Sa compagne quant à elle, avait capturé des boas ainsi qu’un varan extrêmement rare qu’elle avait caché dans des boites de pellicule. Bien qu’il avait l’habitude de ce qu’il faisait, il faut savoir qu’une fois arrivé à l’aéroport de Bangkok, Tom Crutchfield n’était pas trop serein à l’idée de faire passer en cachette un Cobra royal. Pour autant, d’après lui il fallait rester naturel afin de ne surtout pas éveiller le moindre soupçon.Une fois que l’avion a atterri à Miami,Tom Crutchfield et sa compagne détachèrent leur ceinture avant de partir, mais une annonce est faite dans l’appareil. Cette voix demandait à tous les passagers de rester assis, mais que Tom Crutchfieldet sa compagne viennent à l’avant de l’appareil.Évidemment, à cet instant il sut directement que cette annonce était en lien avec le Cobra royal. Il s’inquiétait d’ailleurs, à l’idée que le serpent ait pu mordre quelqu’un en y injectant une dose létale. Convoqué de suite dans une pièce privée avec deux officiers de l’ordre, le sujet du Cobra royal fut mis sur la table. À ce moment-ci Tom Crutchfield ne pouvait pas mentir. Mais avant de répondre à la question, il demanda tout simplement où était sa valise.La valise était à Amsterdam.En effet, durant leur trajet il avait fait escale à Amsterdam pour changer d’avion. Les bagages auraient dû suivre naturellement. Mais les bagages ne se déplacent pas tout seuls et à ce moment-ci Tom Crutchfield avait vraiment peur que le serpent ait mordu quelqu’un sachant qu’un ami à lui s’était fait mordre par un Cobra royal et était mort au bout de 12 minutes après la morsure. Heureusement pour lui, les officiers de l’ordre lui ont affirmé que personne ne s’était fait mordre puisque durant le passage de la douane les chiens antidrogues avaient flairé le serpent. Ce dernier allait d’ailleurs, rester auprès des douanes hollandaises. Ils ont également pris la peine de fouiller leur bagage à main, qui dans lesquelles était cachédes boas et un varan très rare dans des boites de pellicule.Heureusement pour eux, les officiers de l’ordre n’ont pas ouvert ces boites. Une fois l’entrevue terminée,Tom Crutchfield et sa compagne ont pu quitter l’aéroport certainement avec le même discours que leur ami avait eu le droit avec ses araignées.
Opération caméléonCe queTom Crutchfield ignorait, c’est que les officiers de police le surveillaient à présent. D’autant plus avec le lancement de l’opération caméléon en 1993. Une opération lancée contre les plus gros trafiquants internationaux de reptiles, puisque Tom Crutchfield n’était pas le seul gros trafiquant à cette époque. En effet, des trafiquants allemands faisaient aussi rentrer des boas illégalement aux États-Unis. L’unité chargée d’arrêter les plus gros trafiquants de reptiles souhaitait intercepter et relier ces trafiquants entre eux, afin de stopper leurs activités. Quelque temps après son interpellation à l’aéroport, l’activité de Tom Crutchfield lui rapportait près de 1 million de dollars par an. Il était d’ailleurs considéré comme étant le numéro 1 des trafiquants de reptiles aux États-Unis.
Après l’épisode de l’aéroport, Tom Crutchfield décida de ne plus passer les serpents par la douane lui-même, mais de payer des personnes pour faire cela. L’avantage de jouer dans le cours des grands c’est aussi d’acheter ce que les autres trafiquants avaient déjà fait entrer illégalement sur le sol américain. Ainsi, à Orlando en 1996, Tom Crutchfield fit des échanges avec un allemand lui aussi réputer dans ce milieu. Quelques Woma contre près d’une dizaine de boas de Madagascar. Les deux trafiquants décidèrent d’effectuer l’échange dans un pub. Malheureusement pour eux, les officiers membres de l’opération caméléon souhaitant faire le lien entre les activités illégales de l’allemand, la contrebande de reptiles puis la société de Crutchfield, leur est tombé dessus.
Depuis l’épisode du Cobra royal à l’aéroport,Tom Crutchfield était sous surveillance. Ainsi, les deux trafiquants furent interceptés en flagrant délit. L’allemand fut directement arrêté. Mais concernant Tom Crutchfield, les officiers souhaitaient monter un dossier encore plus solide contre lui et sont allés faire une perquisition à son domicile. Évidemment, avec tous les documents qu’il conservait pour mener à bien ses opérations, ceci constituait des preuves irréfutables pour le mettre en prison. Avant de quitter son domicile, les officiers ont prévenu Tom Crutchfield de sa prochaine venue au tribunal pour parler de son sort. Il savait pertinemment que le juge n’allait pas faire preuve de clémence. C’est pourquoi en avril de l’année 1997, il partit vivre au Belizeavec sa compagne pourfuir la justice américaine et repartir de zéro dans une nouvelle vie.
Condamnation funeste
Dans ce pays d’Amérique centrale, la justice est-elle qu’elle à l’autorisation de ne pas extrader Tom Crutchfield pour seuls délits, le trafic d’animaux. Ainsi, il pouvait vivre à l’abri des condamnations. D’ailleurs avec une importante somme d’argent en liquide qu’il avait conservé, il a pu monter une nouvelle société (légale cette fois-ci), de location de voiture afin de commencer convenablement sa nouvelle vie. Mais Tom Crutchfield fit une grosse erreur. En effet le gouvernement du Belize ne souhaitait pasextrader Tom Crutchfield pour seuls délits le trafic d’animaux sauvages, mais en revanche, le gouvernement était intransigeant avec les personnes qui fuyait la justice des États-Unis. Ainsi, Tom Crutchfield fut arrêté puis emprisonné dans l’attente d’être extradé aux États-Unis pour son procès. La prison dans laquelle il allait séjourner était la prison d’Hattieville, un endroit réputé pour sa violence ainsi que sa surpopulation. Elle était d’ailleurs conçue pour 500 détenus et en accueillait 800.
À son arrivée dans la prison il fut placé dans une cellule avec quatre autres personnes. Pour lui les conditions étaient horribles. Voir des personnes dormir par terre sur des cartons, il n’était pas du tout préparé. Lorsqu’il posa son sac au sol, un détenu a voulu le prendre. Tom Crutchfield insista pour que ce détenu arrête d’y toucher, parce quec’était son sac et non le leur. Vu qu’il ne voulait rien entendre, le détenu voulait voler ses affaires. C’est la raison pour laquelle,Tom Crutchfieldlui déboita le coude. Malheureusement pour lui, suite à ce geste les gardiens se précipitèrent et écartèrentviolemment Tom Crutchfield du détenu. Par la suite ils amenèrent notre trafiquant dans une autre cellule.Cette cellule comportait déjà un détenu. Pour qu’il soit à l’origine seul,Tom Crutchfield comprit que l’homme de la cellule était quelqu’un d’assez dangereux. Après quelques échanges avec ce dernier, le détendu lui annonça qu’il avait tué son ancien codétenu. Sachant qu’il avait aussi à portée de main une moitié de machette. Autant dire que ce soir-là, notre trafiquant de la faune sauvage a très mal dormi. D’ailleurs dans un témoignage, Tom Crutchfield avoue qu’il était convaincu qu’il allait mourir dans cette prison. Pendant les deux premières semaines, il restait sur ses gardes, au vu de cet environnement extrêmement violent et aussi du fait d’être entouré de criminel. Sa survie était critique, d’autant plus que la plupart des individus étaient armés. L’évènement l’ayant le plus marqué s’est déroulé dans la cour de la prison, où un détenu a entaillé le ventre d’un autre détenu avant de se faire intercepter par les gardiens. Sa victime s’est ainsi vidée de son sang. Pour Tom Crutchfieldc’était atroce.Cet évènement l’a terriblement choqué. Sa famille a mis deux semaines avant de se rendre compte qu’il était à la prison d’Hattieville. Ainsi, après ces deux semaines le gouvernement des États-Unis avait l’autorisation de ramener Tom Crutchfield devant la justice.Il pouvait partir de cette prison dès qu’il souhaitait. Mais selon lui, il pouvait encore s’en sortir. Ce n’est pas parce qu’il était inculpé aux États-Unis que le Belize avait le droit de l’incarcérer. Ainsi, le gouvernement des États-Unis a entendu assez longtemps, avant que les autorités du Belize autorisent l’extradition de Tom Crutchfield. Après 5 mois de détention à la prison d’Hattieville il fut expulsé du Belize.
Liberté retrouvée
Tom Crutchfield était soulagé que tout cela se finisse, car il voulait retrouver une vie convenable. Il plaida d’ailleurs coupable pour sept chefs d’accusation liés au trafic d’animaux et a été condamné à 30 mois de prison. Une durée plutôt à son avantage, puisqu’à ce jour le trafic d’espèces protégées est passible de 5 ans de prison. La compagne de Tom Crutchfield fut aussi condamnée à son retour aux États-Unis et bénéficia d’une remise en liberté conditionnelle. Après avoir été libéré en 2000, Tom Crutchfield monta un nouveau commerce de reptiles (légale cette fois-ci), et est depuis considéré comme étant un simple éleveur de reptiles.