VARAN DE KOMODO - WEBSITE X5 UNREGISTERED VERSION - DOC.HELSON

Aller au contenu

Menu principal :

HERPETO > SAURIENS > VARAN



LE VARAN DE KOMODO
- VARANUS KOMODOENSIS  -



  Origines  

Originaire d’Indonésie, soit des îles de Gili Motang, Gili Dasami, Rinca, Komodo et Florès.


  Biotope  

Peuplant les régions vallonnées et relativement boisées, cette espèce fréquente les milieux tropicaux. Des endroits chauds et humides, répondant non seulement à ces critères biologiques, mais aussi habités par d’autres espèces animales qui lui font usage de nourriture.


  Caractéristiques  

Le Varan de Komodo, Varanus komodoensis se caractérise par une présence assez impressionnante. En effet, ce spécimen est capable d’atteindre une taille d’environ deux mètres de long à l’âge adulte et peser plus de 100 Kg, pour les sujets les plus imposants. Ayant une longévité proche d’une cinquantaine d’année, il se caractérise par une couleur verte foncée, nuancée de gris ou de noir ce qui lui permet bien entendu, de se camoufler efficacement dans son milieu d’origine. Un atout légitime, notamment dans le cadre de la chasse.Sa peau quant à elle, est renforcée par des plaques munies de petits os, communément nommés : « ostéodermes ». Sa gueule est composée de 60 dents cannelées, qui tombent régulièrement avant d’être remplacées. Certaines de ses dents peuvent même mesurer jusqu'à 2,5 centimètres de long. Pour ce qui est des deux mâchoires, sachez qu’elles sont reliées entre elles par un ligament très élastique, ce qui lui permet d'ouvrir sa gueule de façon impressionnante.
Comme beaucoup d'autres reptiles, ce varan utilise sa langue pour reconnaître les stimuli gustatifs et olfactifs, en alimentant son organe voméro-nasal, également connu sous le nom d’organe de Jacobson. Enfin, pour ce qui est de ses pattes, eh bien, ellese terminent par de longues et puissante griffes. Mais cette espèce est aussi doté d’une autre particularité. Effectivement, que dire de sa salive qui y loge une toxine létale pour ses victimes. Grandement utile à la suite d’une morsure, le Varan de Komodo traque ses proie plusieurs jours après les avoirs mordus, où celles-ci meurt petit à petit suite à la contamination de leur organisme provoquer par la toxicité de la salive. Pour le moment, il n'existe pas d'antivenin spécifique à la morsure de cette espèce. Cependant, nous pouvons généralement traiter la plaie, en la nettoyant régulièrement puis en y ajoutant de fortes doses d'antibiotiques. A contrario, si la plaie n'est pas traitée à temps, une nécrose locale peut rapidement s’y développer, allant jusqu’à l'amputation du membre touché pour éviter la mort du sujet infecté. Et bien entendu, c’est sans compter sur sa force colossale et son très grand appétit, qui font de lui un prédateur redoutable. Bien entendu, il existe tellement d’informations au sujet de ce spécimen que je n’ai pas pu me permettre de vous partager toutes les connaissances le concernant.Il s’agit là d’une simple description brève de l’espèce, et non d’une monographie pour celles et ceux qui se le demanderaient.


  Régime alimentaire  

Ayant un régime alimentaire très varié, le Dragon de Komodo se nourrit d’invertébrés, de d'autres reptiles, y compris de sa propre espèce, d’oiseaux, d’œufs, de petits mammifères, de singes, de sangliers, de chèvres, de cerfs, de chevaux et des buffles. D’ailleurs, il peut arriver que ce Varan s'attaque à l’Homme, notamment aux enfants qui vivent à proximité, ou encore aux cadavres humains issus des cimetières, lorsque le varan creuse pour les déterrer. C’est pourquoi, les villageois des îles où demeure le Varan de Komodo, ont pris l’habitude de déplacer leurs tombes des sols sablonneux vers des sols argileux, puis de les recouvrir avec des pierres.


  Reproduction  

La période de reproduction s’effectue entre mai et août et la ponte des œufs a lieu en septembre. De plus, les mâles n’hésitent pas à s'affronter pour conquérir les femelles et/ou un territoire. Un comportement observable lorsqu’ils se dressent sur leurs pattes arrières. À la suite du combat, le dominant lèche la femelle, permettant ainsi de capter des informations sur la réceptivité sexuelle de cette dernière. Information très particulière à présent, puisque les Varans de Komodo seraient monogames, et il s’agit là d’un comportement extrêmement rare chez les reptiles. Pour ce qui est de la ponte, sachez que la femelle pond en moyenne une quinzaine œufs et le temps d'incubation est lui, estimé entre 7 et 8 mois. La femelle, n’hésite pas à se placer sur ses œufs pour les couver et les protéger contre d’éventuels prédateurs, jusqu'à ce qu'ils éclosent vers le mois d'avril. A la naissance, les nouveau-nés vulnérable et sans défense, c’est pourquoi nombreux d’entre eux font office de nourriture par les prédateurs du coin.

LE VARAN DE KOMODO

  Protection  

Bien que les attaques contre les humains soient très rares, certains accidents sont déjà survenus. En effet, en juin 2007, sur l'île de Komodo, un Varan a attaqué un garçon de huit ans, et ce dernier est décédé suite à une hémorragie massive.


 
Retourner au contenu | Retourner au menu