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PREVENTION > LES MALADIES > SAURIENS



LES FRACTURES
- PATHOLOGIE -



  Symptômes  

Une fracture doit être suspectée lorsqu’un animal n’utilise pas un membre pendant la marche et adopte une position inhabituelle, ou si un gonflement est visible en regard d’un rayon osseux. Lorsque la fracture concerne la colonne vertébrale ou le bassin, la paralysie devient alors le symptôme dominant. Une fracture peut également siéger au niveau de la queue chez les lézards puisque cet appendice est constitué d’une succession de vertèbres. On observe alors une angulation anormale de cette région anatomique, voire une coupe de queue partielle ou totale. L’autotomie est une fracture volontaire de la queue en cas de menace par un prédateur ou de contention trop vigoureuse.



  Causes  

Les fractures peuvent être consécutives à des traumatismes par écrasement (éboulis de pierres ou chute d’une branche lourde), à des morsures (entre congénères rivaux du même sexe ou de sexe opposé pendant les tentatives d’accouplements), à des « escapades » hors du terrarium (accidents « domestiques ») ou à une fragilité excessive du tissu osseux.
ANALYSES & PATHOLOGIES
  Traitement  

Le traitement des fractures est variable selon la gravité du traumatisme. Les fractures dites « en bois vert » consécutives à une ostéofibrose doivent être essentiellement traitées par injections de calcium et par apport en rayonnements UVB. Toute immobilisation du membre atteint s’avère même, dans ce cas précis, souvent inutile. Les fractures ouvertes nécessitent des soins vétérinaires d’urgence pour parer au plus vite à toute surinfection du tissu osseux. Les fractures de la queue font l’objet, chez les espèces incapables de caudectomie volontaire (Agamidés, Varanidés, Caméléonidés), d’une résection chirurgicale. 

Chez les autres (Iguanidés, Lacertidés, etc.), il suffit de casser la queue manuellement au niveau d’un plan de clivage situé en amont de la lésion pour qu’elle repousse ensuite. Dans certains cas, on pourra avoir recours à des techniques orthopédiques d’immobilisation que l’on appelle ostéosynthèses. Il s’agit d’interventions de chirurgie osseuse visant à réduire les abouts osseux fracturés grâce à l’utilisation de matériel spécifique : broches, plaques, vis et fixateurs externes. Le choix du type de traitement incombe alors au vétérinaire. Dans tous les cas, le temps de consolidation des fractures est particulièrement long chez les reptiles : de 6 à 8 mois. C’est lorsqu’elles sont provoquées par une ostéofibrose sous-jacente qu’elles guérissent le plus rapidement (en 6 à 8 semaines en général).



 
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