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LE PRINCIPE DE COOPÉRATION
- LA CAPTIVITÉ ANIMALE -



Le permis de tuer doit s'appliquer uniquement lorsque notre survie en dépend !

Nombreux sont celles et ceux qui se demande pourquoi ai-je choisi la voie du végétarisme, alors même que j'apprécie particulièrement les prédateurs, qui quant à eux se nourrissent de chair animale. De plus, étant engagé dans mon programme « La cohabitation animale », qui consiste à vivre avec des animaux, y compris certains qui ne sont pas herbivores, cette décision peut surprendre.

Afin de clarifier la situation, il me semble important d’expliquer les raisons qui mon pousser à adopter un tel régime. Pour commencer il y a l’intérêt de la santé. En effet, une alimentation végétarienne est préférable pour le corps humain. Il est vrai que l’espèce humaine est omnivore. Encore une fois cela signifie que nous pouvons digérer autant les animaux que les végétaux. Pouvoir ne signifie pas pour autant devoir. Ensuite, il y a l’éthique animale qui rentre en ligne de compte. Même si ma principale motivation ne concerne pas la considération que je pourrais éprouver pour les lapins ou les bovins, je dois avouer que les conditions actuelles de leur maintien en captivité ne sont pas des plus enviable. Je ne pense pas non plus qu’il faille abolir ce type d’élevage puisque cela reviendrais à faire une croix sur l’élevage des animaux qui vivent au sein de nos foyers et qui pour le coup ont besoin de viande pour vivre. Autrement dit, une restructuration du modèle d’élevage serait à prévoir. Et enfin il y a la dimension environnementale. Trop consommer de viande pollue énormément. Il ne s’agit pas de ne plus polluer mais de moins polluer. C’est la raison pour laquelle il est important d’agir sur démographie ainsi que sur notre consommation. 

Comme j’aime le rappeler, toutes idéologies poussées à l’extrême n’est ni tenable ni enviable. Il s’agirait pour le bien de tous d’accorder de la nuance à nos jugements. Dans le monde, dans la vie rien est totalement noir ou blanc. Il n’y a pas les gentilles d’un côté et les méchant de l’autre. Arrêtons avec ce dualisme. Cette vision dichotomique des évènements. D’ailleurs certains militant extrémiste de la cause animale partent du principe que le maintien d’espèce en captivité est synonyme d’exploitation animal donc de maltraitance animale. Bon déjà ce sont eux terme totalement différent. Les mots ont un sens et il est important de savoir les employer à bon escient. Le bien-être animal et l’éthique animale sont lié mais il y a des nuances. Le problème avec ce genre d’individu c’est qu’ils voient de l’exploitation animal peu partout. Encore une fois ils ne prennent pas assez de recul et adopte une vision binaire. Ce qui est fatigant ! Pour ma part ce n’est pas du tout comme ça que je perçois les choses. Au contraire je pense qu’il s’agit d’un échange de bons compromis. Un échange de bons compromis ! Pourquoi ? Eh bien tout simplement parce que nous allons répondre aux besoins d’une autre espèce tout en profitant de ses compétences. Prenons l’exemple du chat ! L’histoire nous raconte que chat a été domestiqué il y a environ 9 000 ans au Proche-Orient. Les premiers chats sauvages se sont rapprochés des humains attirés par les rongeurs présents autour des stocks de céréales. En échange de leurs talents de chasse, ils ont trouvé protection et nourriture, ce qui a conduit à une relation mutuellement bénéfique et à leur domestication progressive. Autrement dit, les conditions de vie de ces cultivateurs ainsi que celles de ces chats ont nettement été améliorer depuis leur collaboration. C’est du win win ! Un échange de bons compromis.

Nous pouvons aussi prendre l’exemple des poules. A tire informatif j’ai construit il y a quelques années un enclos au fond de mon jardin, qui abrite aujourd’hui des poules. Et je n’ai pas l’impression de les exploiter. Je leur offre protection, confort et nourriture et en échange je consomme leurs œufs. Une bonne source de protéine pour ainsi dire. Certains pourraient me demander : pourquoi de donner autant de mal plutôt que d’aller acheter des œufs en supermarché ? Eh bien tout simplement parce que les condition d’élevage actuelle ne sont pas des plus enviable notamment en ce qui concerne l’élevages en batterie. D’ailleurs les élevages en pleine air sont mieux mais pas idéal pour autant. En effet la plupart du temps ces poules évolue dans un champ vierge. Autrement dit, il n’y que de l’herbe. Les poules d’aujourd’hui ont certes été domestiqué. Mais l’espèce mère naturel, la cellule souche vie dans un milieu forestier. A l’abris des prédateur parce que les prédateurs viennent aussi des airs donc on est plus souvent camoufler dans une forêt qu’en terrain nu. C’est pourquoi, j’ai construit un enclos de 75 m^2 entièrement clôturé et arboré, soit à l’abris des prédateurs à l’abri du stress avec un environnement stimulant et tout ce qu’il faut. 


Alors certains me diront : oui mais en captivité les animaux sont enfermer donc c’est de la maltraitance. Euh faux ! Il est vrai que dans le cadre de la captivité on enferme les animaux mais attention à ne pas toujours raisonner de manière anthropomorphique. Alors qu’est-ce que c’est que l’anthropomorphisme, du grec ancien : anthropos qui siginifie "homme, ou l’être humain" et morphê : qui signifie "forme, apparence". L’anthropomorphisme est donc la tendance à attribuer des caractéristiques humaines (émotions, intentions, comportements) à des animaux, des objets ou des phénomènes non humains. Evidemment si vous m’enfermer dans une pièce de 9 mètre carrée à un moment je vais peut-être péter les plombs et vouloir sortir.
POURQUOI JE SUIS VEGETARIEN ?

Alors oui si je suis né dans c’est 9 mètres carrée je vais mettre peut-être un peu plus de temps avant de vouloir un sortir puisque je l’aurais considéré comme ma norme. Mais cette soif d’ailleurs me poussera or de mon lieu de naissance tôt ou tard. Ainsi voir autre chose permet de se stimuler. Et la stimulation c’est vital pour beaucoup d’espèce. Tout comme le chien ou d’autre animaux nous ne sommes pas fait pour vivre toute notre vivre dans un environnement étroit et sans de véritables distractions. A l’inverse certaines espèce comme quelques serpents par exemple ont besoin de vivre dans un milieu confiné pour limiter le stress. C’est la raison pour laquelle il n’est pas rare de voir des serpents vivre dans de petit terrarium en captivité.

Et souvent les personnes qui n’ont pas vraiment les connaissances adéquates vont tout de suite juger, à tort d’ailleurs qu’il s’agit de maltraitance animale parce que le sujet n’a pas beaucoup d’espace pour s’épanouir. Encore un fois ces individus raisonnent en tant qu’Homme, et pratique l’anthropomorphisme. Alors d’autres me dirons oui mais dans la nature il n’y a pas de la limite. C’est vrai ! Les territoires sont tellement vastes que la notion de limite paraît inexistante. Mais vous savez, si nous respectons totalement les conditions naturelles les espèces n’auraient aucun privilège à vivre à nos côtés. Soit à l’abris de la prédation, du stress, des périodes de disette et des maladies. Si nous prenons en compte tous les paramètre que l’on retrouve dans la nature est bien l’animal va vivre moins longtemps. C’est la raison pour laquelle en captivité la longévité est supérieur, et l’animal est moins stresser également. Notamment moins agressif si on opte pour une méthode d’alimentation différente que celle issus de l’état sauvage. Donc à tout celles et ceux qui nous disent : « les animaux je préfère les voir dans la nature ». Personnellement, j'apprécie la présence d'animaux dans la nature, mais j'apprécie également qu'ils soient présents en captivité. Afin de partager notre confort de vie avec d’autre espèce. Et par la même occasion d’agrandir la diversité biologique des membres de notre famille. Il est évident que notre mode de vie doit être adapté. Nous vivons d'une certaine manière, tout comme notre chien, en partageant parfois des espaces comme le canapé, voire le lit pour certains. Il arrive aussi que nous partagions notre alimentation avec eux, bien que cela doive rester exceptionnel, car la nourriture humaine n’est pas toujours adaptée aux besoins des chiens. Est-ce pour autant que nous allons faire autant de choses avec nos serpents ou d’autres espèce ? eh bien non ! Ça dépend encore une fois des impératifs biologiques. Vous n’allez pas avoir les mêmes rapports avec un chien qu’avec un serpent. Pour autant les deux mérite le même respect et un serpent peu très bien être épanoui en captivité.



 
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