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La sociétéJe suis né dans une société créée par mes ancêtres et entretenue par mes semblables, un monde conçu et matérialisé à l'échelle de l'humanité. Étant enfant le monde me paraissait simple, paisible et unique. C'était certainement dû à un moyen assez rassurant de montrer une société parfaite et sans égard à nos enfants. Hélas c'est en murissant que je me suis rendu compte de nombreuses choses, notamment de la composition de la vie qui m’attendait, école, travaille, enfant, et retraite. La vie n'était rien d'autre qu'une adaptation aux exigences de la société afin d'y bénéficier de sa sécurité et de son confort. Autrefois la nature était mère de nos besoin, d'ailleurs la plupart des espèces qui la compose proviennent de ses entrailles et y restes tout au long de leur existence. Excepté notre espèce... Nous avons quitté notre berceau et nous nous sommes développés selon nos règles, nos objectifs et nos convictions. Nous avons bâti des empires, des royaumes et des sociétés. Multiplié notre population, instruits nos civilisations et nous sommes devenu maître de la survis.Déconstruire la sociétéPourquoi tenter d’aller vers le meilleur, uniquement en se basant sur les convictions d’autrui ? Afin d’être normal selon autrui, permettez-moi d’en douter !Il me semble nécessaire de continuer d’exprimer ce que vous ressentez par le biais de vos talents créatifs ainsi que novateurs. De perpétuer les remises en question de ce qui vous paraît injuste ainsi qu’immoral.Il est donc légitime de se battre en vain pour nos droits, ainsi que pour les causes que nous souhaitions défendre.La véritable vie ne se résume pas à rentrer dans le moule de cette société, d’y être conformé en suivant le schéma type de l’Homme moderne (Naissance, école, diplôme, CDI, mariage, proprio d’un bien immobilier, promotion, enfants, retraite... Puis pour finir, atterrir six pieds sous terre).En vivant ainsi, vous n’aurez pas cessé de passer de boîte en boîte, du berceau au cercueil. Ne pensez-vous donc pas qu’il vaut mieux s’attarder sur les détails qui en valent vraiment la peine ? Ceux qui font de nous ce que nous devons être ? Ainsi, il serait intéressant de s’éterniser davantage sur l’observation de notre enveloppe, à l’égard de nos corps puis sur les détails des éléments de notre environnement.Système éducatif dépasséPour réussir sa vie, est-il nécessaire de réussir à l’école ? Dans une société où règne le capitalisme oui. Puisque l’école va majoritairement tenter de nous conformer à un métier conforme aux principes moraux de la société, ainsi que la vie en société que la vie en elle-même. Si la réussite est associée à l’argent, alors il sera impératif de choisir comme priorité l’aspect financier. Mais de qu’elle richesse pourrait-on à l’échelle individuelle ? Au stade de l’existence ne devrions-nous pas définir la richesse comme étant le savoir plutôt que l’argent ? Comme vous avez pu vous en rendre compte chacun de vous, et ce à de multiples reprises, le système éducatif français s’avère être dépassé. Contrairement à la Suisse ou encore aux autres pays scandinaves. Nous pouvons observer des méthodes d’apprentissage encore trop présent dans les établissements scolaires et qui pourtant devrait être aboli.À quoi bon de connaître par cœur des connaissances si à l’heure actuelle nous possédons des outils technologiques adaptés ? Mieux vaudrait solliciter notre cerveau pour des choses qui en val vraiment la peine.Puisqu’un tel un bourrage de crâne engendre la perte d’enthousiasme à apprendre une quelconque discipline. Si au sein de notre société actuelle des outils sont adaptés à la recherche d’informations puis de savoir-faire au sein de multiples activités professionnelles, mieux vaudrait apprendre à rechercher l’information puis à faire développer notre esprit critique. Mais il n’y a pas que les méthodes d’enseignement qui serait dépassé, il y a aussi le cadre moral qui serait mal conçu, tel que le conformisme voire l’uniformisation.
Le conformismeLa mondialisation nous permettrait de nous ouvrir au Monde. D’échanger du savoir et des ressources médicales, scientifiques, technologiques, philosophiques...). Grâce à ces enrichissements culturels, les sociétés peuvent évoluer dans les meilleures conditions possible en prenant le bon d’un peu tout le monde. En proposant une multitude de connaissances, un panel de réflexion, puis de séparer le bon grain de l’ivraie. Que dire des Grecques ou du monde arabe pour les mathématiques appliquées ou encore l’invention du temps par les Babyloniens que nous utilisons tous aujourd’hui ? C’est pourquoi il semblerait que la différence, l’unicité d’un être ou d’un peuple en fait sa valeur. Par conséquent, l’uniformisation aurait pour cause de détruire les petites communautés, peut-être afin de promouvoir le pouvoir ainsi que le profit des plus grosses nations.
Pourtant, je pense qu’il est nécessaire de conserver ces dernières, puisque c’est cela qui fait la richesse et la diversité de notre monde. Malheureusement, au sein de notre système éducatif français actuel et en généralisant un peu, nous observons un maintien de méthode et un refus quasi systématique d’innovation. Le rapport à l’altérité doit aussi être redessiné afin de quitter ce système beaucoup trop individuel. Puisqu’une éducation basée selon l’individualisme ne peut qu’entrainer une société avec des rapports de compétition.
L’intelligenceContrairement à la vérité, l’intelligence s’avère être beaucoup plus compliquée à définir. Parce que selon l’opinion la plus répandue, elle serait associée au nombre de diplômes obtenu ainsi qu’à la longueur d’un curriculum vitae. Bien entendu,ce point de vue a été établi à l’égard de la société française, puisque c’est à l’égard de cette dernière que j’ai pris le plus de recul pour ces écrits. Pour la plupart des personnes, l’intelligence serait liée au QI ainsi qu’au cursus scolaire. Cependant, je ne partage pas ce point de vue parce que selon moi l’intelligence n’est pas directement liée à l’école. Une personne titulaire d’un Bac + 5 n’est pas pour autant plus intelligente qu’un être ayant un CAP ou BEP contrairement à l’idée qui est souvent partagée. Une personne ayant un bac + 5 va tout simplement être légèrement plus cultivée et encore à l’égard d’une certaine discipline par rapport à un non-diplômé. Il seraformé dans un domaine bien précis. Cependant, l’intelligence ne peut être associée la culture générale, surtout quand nous prenons en compte le système éducatif français.
Libérez votre cerveau
Comme le disait Idriss Aberkane, enseignant, conférencier et essayiste français, dans son ouvrage (Libérez votre cerveau) :« Vous pouvez avoir échoué à une multitude d’examens sur le cheval de bois et exceller sur un vrai cheval par la suite, laissant loin derrière vous les premiers de la classe, or si vous y parvenez au sein de cette société, vous serez méprisé, insulté d’imposteur ou d’arriviste, mais ne vous en faites pas vous entendrez simplement des insultes issues de réflexes de faible d’esprit. Dois-je vous rappeler le statut de Bill Gates, qui échoua à ses examens, dont un de ses amis réussissant à tous ses examens à Harvard, aujourd’hui ingénieur chez Microsoft, et lui Bill Gates fondateur de Microsoft ». Dans son livre, Idriss Aberkane met également en évidence l’image du gavage des oies pour dénoncer celui des enfants par l’institution scolaire : « Je fais partie de ceux qui pensent que nous pourrions tous être des prodiges, le problème ne vient pas de nos capacités, mais de notre définition du terme prodige. Prenons l’exemple du quotient intellectuel, qui procède typiquement du règne de la quantité, diagnostiqué par René Guénon. À l’origine il relève du facteur G développé par le psychologue anglais Charles Spearman. Ce dernier découvrit une corrélation significative entre les performances scolaires à travers les disciplines. D’où l’exemple d’un enfant qui excelle en Anglais a par exemple plus de chance d’exceller en mathématique, de sorte qu’il y a fréquemment des premiers de la classe excellant dans toutes les disciplines. On peut dissocier les découvertes de Spearman de la tendance générale à l’eugénisme et à l’hygiène sociale qui prévalait à l’époque les mesures de l’intelligence ont en effet été popularisées par l’eugénisme Galton, qui avait établi une échelle pseudo-scientifique aux capacités intellectuelles des peuples et justifiait ainsi entre autres la colonisation. Or, ce que Spearman observait c’était une forte corrélation dans la nature intellectuelle des épreuves scolaires rien de plus ».Il met aussi en relief l’importance du travail d’équipe et qui pourtant possède une infime place dans le système éducatif français. Le travail de groupe est pourtant nécessaire dans la vraie vie puisque c’est grâce auquel nous en sommes arrivés là.« Le prodige Richard Francis Burton avait parfaitement compris ce mécanisme dans la modernité naissante, lui qui : Ne s’est jamais conformé aux moules qu’en apparence, n’est jamais resté à sa place, a été autonome très tôt, a appris très tôt quand et comment travailler en groupe.Et pourtant dans la vie notée il faut absolument rester à sa place, ne serait-ce que pour demeurer notable, évaluable. Dans la vraie vie, si vous êtes resté à votre place, vous avez raté l’existence, car vous avez toujours été incarcéré. Votre vie a été occupée, au sens où un pays est occupé, et l’occupant a été la conformité, qui a régné sur vous par la peur.Cependant il notre temps est limité, alors ne le gâchons pas à vivre la vie de quelqu’un d’autre. Ne nous laissons pas piéger par les dogmes, car c’est vivre dans le résultat de la pensée de quelqu’un d’autre. Ne laissez pas le bruit des opinions des autres noyer votre voix intérieure. Et le plus important, ayez le courage de suivre votre cœur et votre intuition.Ainsi il est nécessaire de penser par soi-même et de dénoncer les absurdités, quelle que soit l’autorité qui les profère ou les pratiques.Réussir sa vie c’est en prendre le contrôle, c’est assumer son identité, mettre en valeur sa spécificité plutôt que la brider, assumer sa rondeur quand les trous de la sélection humaine sont carrés.Nous ne sommes pas là pour nous conformer à une empreinte, mais bien pour laisser la nôtre.D’ailleurs, nous avons longtemps cru que le surhomme de Nietzsche se trouvait dans l’homme noté alors qu’il se trouve justement dans l’homme libéré de la vie notée ».
Il évoque aussi le fait qu’il y a en chacun de nous un Mozart ou un Nikola Tesla : « l’expérience ne consiste pas tant à acquérir l’excellence de ces génies qu’à la déverrouiller dans nos cerveaux. Même si cela semble contre-intuitif, c’est précisément ce qu’illustre le rarissime syndrome du savant acquis, dans lequel des personnes, à la suite d’une lésion, se découvrent d’époustouflantes compétences mentales et pratiques, comme de jouer d’un instrument sans ne l’avoir jamais pratiqué, ou de visualiser des intrications de courbures mathématiques avec une facilité déconcertante. Tout se passe comme si notre cerveau était verrouillé de l’intérieur, bridé dans ses capacités extraordinaires, et que nous pouvions le débrider. Là, en effet, nous le sous-employons ».
Steve Jobs disait : « Quand vous grandissez, vous avez tendance à prendre le monde comme il est, et à vous dire que votre vie est comme ça, dans le monde. Il ne faut pas trop se cogner contre les murs, avoir une famille sympa, épargner un peu d’argent... Ça, c’est une vie très limitée. La vie peut être bien plus vaste une fois que vous découvrez un fait très simple : tout ce qui vous entoure et que vous appelez la vie a été fabriqué par des gens qui ne sont pas plus intelligents que vous, et vous pouvez le changer, vous pouvez l’influencer, vous pouvez construire vos propres projets, que d’autres personnes utiliseront. Une fois que vous apprenez ça, votre vie ne sera plus jamais la même ».« Nous sommes piégés dans une civilisation de la note, des étiquettes et des classements monodimensionnels, et nous sommes tellement conditionnés à réagir aux étiquettes qu’un jour nous marquerons “Grand Vin de Bordeaux” sur une bouteille de Cola et qu’il se trouvera des gens pour la boire comme tels. Et le problème est là !Des personnes comme Léonard de Vinci ont pris conscience, par exemple qu’il ne fallait pas forcer la nature à ressembler à nos idées, mais agrandir nos idées pour qu’elles ressemblent à la nature, qui est beaucoup plus riche et complexe que nos clichés primitifs.De même que l’agriculture industrielle appauvrit la biodiversité en érigeant la conformité en vertu suprême, la nooculture industrielle (qui procède de la vie notée, de l’école à l’université) appauvrit la noodiversité. Ainsi comme le disait Nelson Mandela “Si vous voulez changer le monde, changez l’éducation ! ” »« Notre hygiène mentale s’avère être très mauvaise. Nous n’avons pas conscience des névroses, des frustrations, des rancœurs, des schémas et des automatismes qui nous animent. Ces impuretés mentales salissent notre psyché comme la sueur et la crasse salissent notre corps. Elles confinent notre vie, notre appréciation du réel. Les pairs nous mettent à leur niveau, mental, intellectuel, spirituel... Cela peut être positif (si moi j’ai réussi, pourquoi pas toi ?) comme négatif (si moi j’ai échoué, pourquoi réussirais-tu petit présomptueux ?). Cependant, tant que vous penserez en fonction des autres, vous ne serez pas libre. Si l’intelligence c’est la liberté, alors l’intelligence repose sur la capacité à penser par soi-même, sans s’inquiéter de ce que pense autrui. Tel est l’état du véritable adulte, par opposition à l’enfant, qui s’inquiète systématiquement de ce que pensent les autres. N’est-il pas triste de demeurer un enfant toute sa vie ? Je recommande à tout humain de maximiser sa liberté de mouvement et de s’opposer à ceux de ses pairs qui veulent lui interdire l’une ou l’autre idée. Burton recommandait : “Fais ce que ton humanité t’ordonne, n’attends d’applaudissement de personne d’autre que toi-même”. Il vit le plus noble et meurt le plus noble, celui qui suit les règles qu’il a créées lui-même. Toute autre vie n’est qu’une mortvivante, un monde peuplé de fantômes. »
Quête de la suprématieAu sein de mon quotidien, j’évolue dans une société où il faut être le meilleur.Se battre en vain, afin d’accéder à la place des responsabilités puis du management. Pour beaucoup, avoir cette place serait synonyme de vertu. Pour d’autres, il s’agit là d’un statut méprisé et non conforme à l’humanisme.Seulement, pour atteindre cette place et selon l’état actuel de notre civilisation, la vision économique devrait faire partie de nos priorités absolues.Cependant, ayant l’opportunité d’avoir vécu jusqu’à ce jour dans une société où je me suis sentie libre de penser, de croire puis de m’exprimer, j’ai pu me construire parmi la richesse que j’exhumais de mon environnement.Ainsi, il s’agit là d’une aubaine en ce qui me concerne, suite au fait de mettre en pratique ma capacité d’analyse, d’explorer ce qui m’entoure et d’avoir des facilités à exploiter mes observations.Étant assez ambitieux, j’ai déjà souhaité me diriger vers ces places. Mais après mûre réflexion, à quoi bon de faire honneur à une telle cupidité uniquement pour combler ce besoin de reconnaissance ? Qu’elle est l’utilité de sélectionner les individus selon leurs diplômes, tandis que selon ma vision de la réalité, l’Homme vaut bien plus que ça ! Pourquoi ne pas s’attarder sur les détails de la vie ? D’accentuer cette biochimie positive que vous pouvez avoir en vous, au lieu de constamment se comparer à autrui puis de se rabaisser aux yeux des êtres étant selon vous plus compétents ?Une vie cycliqueL’industrie occupe une place bien importante au sein de notre quotidien. Nous avons tous, pour la majorité d’entre nous un mode de vie cyclique et répétitif. Jadis, nos besoins ressentis et envies étaient maîtres dans nos décisions quotidiennes. Désormais, c’est l’unité temporelle qui est notre guide. Une vie synchronisée avec le temps. Se lever à 6 heures du matin et commencer notre journée de travail à 8 heures. Prendre une pause de 15 minutes à partir de 10 heures puis aller déjeuner à 12 heures. Reprendre le travail à 13 heures jusqu’à 17 heures pour les plus chanceux d’entre nous. Voici une vie saccader de petites périodes au quotidien et à renouveler chaque jour pendant plus de 300 jours par an. C’est donc une vie industrielle qui s’offre à nous, qui s’en suit par une économie industrielle ainsi qu’une politique industrielle, où l’économie est la priorité. La nature ne peut faire partie de l’équation, puisqu’une croissance économique ne peut être en lien avec une priorité intrinsèquement écologique. D’ailleurs, nous l’utilisons plus en tant qu’usine qu’en tant que richesse.Le monde animal est également défini comme ressource de la nature et non comme espèce consciente du monde que nous devrions partager avec. Qui plus est, nous pouvons par la même occasion observer une éducation industrielle au sein de notre société. Bien que la société française n’ait pas que de mauvais côté, il me parait nécessaire de se déraciner de cette dernière afin de pouvoir analyser ces petites imperfections auxquelles nous pourrons peut-être à l’avenir y remédier. N’oublions pas que cette nation (la France), a été l’un pays précurseur de la liberté fondamentale des droits de l’Homme. Alors, pourquoi ne pas l’appliquer à toutes les autres espèces ?
Changement de voieLe manque d’ouvertures d’esprits, de mauvaises et néfastes façons de pensées à l’égard d’autrui voire dangereuses, l’arrogance des personnes de pouvoir, l’association de l’âge à la raison, définir un individu selon le statut professionnel qu’il occupe devrait faire partie des pensées dépassées. Pendant longtemps, j’ai cru qu’avec une augmentation drastique du nombre d’individus de notre espèce, l’avenir de la planète sera perturbé. Cependant, je me suis aperçu que le réel problème n’était pas une question de quantité, mais plutôt de qualité. Effectivement, je pense que c’est plus sur notre comportement qu’il faut agir. Mieux vaut être des milliards en faisant honneur à la sagesse plutôt que d’être peu puis de se comporter comme des irresponsables. Le comportement varie, tout comme les idées et opinions en fonction de la zone géographique puis des générations.
La déconstruction des évidences s’avère être d’une grande nécessité, puisque ce qui nous parait normal ne l’est pas forcément pour autrui. Si nous avions toujours vécu d’une certaine manière, sans prendre le temps de remettre en cause certaines pensées, qui vous dit que ce n’est peut-être pas vous, l’être dépassé ? À quoi bon de définir la réalité ? De chercher la vraie raison quand nous nous apercevons qu’au final, il n’y a pas qu’une seule façon de voir puis de comprendre le monde dans lequel nous évoluons. Pour la majorité d’entre nous, la science désigne la vérité. Pour ma part, il n’y a pas qu’une seule vérité. À quoi bon de suivre un chemin emprunté par x personnes, si la philosophie est assez vaste pour que vous puissiez avoir votre façon de penser et choisir la vie, votre vie que vous souhaitez entreprendre ? Au final, qu’importe de bien penser ou de mal penser par rapport à autrui. Ce qui compte, c’est d’avoir sa façon de penser qui nous est propre, et si les règles en lien avec le bien commun ne sont pas violées bien entendu. Alors, n’ayez pas honte de vous affirmer. Puisque selon moi il est primordial de conserver sa personnalité et en aucun cas de rester sur ses acquis. Mais d’évoluer en fonction de nos souhaits ainsi que de nos convictions. Enfin, pourquoi tenter de ressembler à quelqu’un d’autre si vous êtes déjà vous-même ? Certes avec vos qualités, mais aussi vos défauts qui sont aussi une partie de vous-même représentant ainsi l’unicité de votre personne.
La croissanceLe fait d’apporter un certain intérêt à l’environnement dans lequel nous vivons collectivement, laissera peut-être place à l’intérêt des pensées d’autrui, de la philosophie des autres puis de comprendre l’intérêt de l’art vous donnant probablement soif de culture, où les échanges de ressources intellectuelles seront à solliciter en misant tout sur la communicationqui est un des piliers de notre évolution. Ayant des limites, notre monde est destiné à être fini. Sur le point de vue matériel certes, mais pas pour autant sur le point de vue spirituel. Si nous arrêtons d’œuvrer pour la fabrication de bien matériel parmi les multiples usines que foisonnes notre pays, les biens matériels ne seront plus une priorité. Ainsi la vision économique ne devra plus être perçue comme une fin en soi. Pour être plus clair, prenons l’exemple de l’immobilier. À quoi bon de bâtir des maisons si dès lors que tout le monde est logé ? Ce qui malheureusement n’est pas encore le cas. La croissance débridée via la réalisation de biens matériels ne serait que pure folie face la croissance, cette fois-ci plus cohérente, lié à la richesse intellectuelle via la transmission de savoir puis de connaissances. C’est pourquoi la production de ressources matérielles devrait être limitée, voire arrêter suite à certains impacts que nous pouvons réaliser à l’égard du berceau de la vie. L’éthique devra également être prise en considération. Être plus aux cœurs de nos préoccupations que l’économie. Un monde fini d’individu avec des biens matériels finit. Pour une croissance d’émergences d’idées et d’analyses infinies, afin que nous puissions être en perpétuelle évolution avec nous-mêmes et les autres vivants.
La transition
Depuis des siècles, nos ancêtres ont constamment amélioré notre confort physique en faisant preuve d’ingéniosité puis de patience. Certains y ont laissé de la sueur puis du sang parmi les pierres qui bâtissent notre édifice actuel, notre société. Cependant, à ce jour il serait préférable de veiller à remplacer certaines priorités, ne serait-ce que pour faire travailler notre philosophie, puis de définir ce qui nous serait utile à ce jour. Ce qui paraissait comme un moyen de tuer devrait aujourd’hui être perçu comme une arme de dissuasion. La mort physique ne devrait plus faire partie de nos pratiques, mais tentons également de préserver notre vie mentale en privilégiant la pe-nsée mixte et non unique en sollicitant une multitude de croyances tout en respectant le bien commun.
La compétition au sein de la société nous menant à la place du « meilleur » souvent ayant pour but de combler un besoin de reconnaissance, uniquement en se basant sur des critères totalement dépassés tels que le pouvoir de prédation que l’individu puisse avoir envers son environnement ainsi qu’envers autrui, devrait être perçue comme une pure folie. Permettant ainsi aux personnes moins conformées à la norme, d’être plus respectées et ainsi leur permettant de mieux vivre. D’adopter un mode de vie circulaire.D’œuvrer dans une sphère où nous avons tous besoin des uns et des autres pour avancer. D’adopter une économie circulaire, un secteur professionnel circulaire et peut-être une humanité circulaire. Une telle vision nous offrirait peut-être un avenir meilleur qui soi, en privilégiant la croissance, non pas liée à l’enrichissement matériel, mais plus à la croissance de la reconnaissance de l’autre, à l’amour, à la multiplication des idées philosophiques, aux partages d’idées politiques...Enfin, je pense qu’il serait aussi préférable de déconstruire l’image de l’argent. Puisque la vie ne peut se résumer ainsi. La recherche du bonheur par l’argent doit indéniablement être remise en cause. Bien entendu, des individus en manque d’argent pourraient fortement avoir besoin de ressources monétaires. Cependant, si nous prenons en compte certaines personnes jouissant du confort financier, alors nous devrions changer nos priorités.Parce que suite à la place relativement importante qu’occupe l’argent au sein de notre société, nous sommes limités sans cette dernière et notre quotidien paraitra certainement beaucoup moins confortable. Si nous redéfinissons l’image du bonheur. Si nous donnons l’image auxpersonnes que l’argent n’est pas une fin en soi dans le bonheur ni dans la reconnaissance, ou encore l’existence. Mais que l’argent devrait plutôt être perçu en tant qu’outil. Un outil d’échange de service rendu permettant peut-être de vivre autour d’un système économique sein. En aucun l’argent pourrait faire la beauté de ce monde, le beau geste de la société. Sauf, si cet outil est mis au service de cause plus juste, répondant à un questionnement éthique, et ce avec un code moral.
Avenir idéalNotre société a été bâtie sous la forme algorithmique. Exceller en mathématique vous permettra de réussir au sein de votre édiction scolaire. L’aspect créatif étant plus ou moins négliger et d’ailleurs réservé pour le temps personnel, souvent méprisé et désigner en tant que passion et non en tant que travail. Mais le fait de laisser l’aspect créatif de ce côté-ci m’inquiète. Il serait bien plus utile au sein d’une société, afin d’amener l’humanité vers un avenir qui soit plus prometteur. Notamment dans le fait de penser par soi-même. Que dire d’un avenir où la créativité serait exponentielle et où l’univers matériel serait moins séduisant ? Le musée, le cinéma, le théâtre… les temps artistiques ne seront ni plus ni moins perçus comme des endroits ressourçant et enrichissant. Où mettre en œuvre nos compétences artistiques serait judicieux afin de défendre des causes, des idéologies, des pensées, des essais voire même des questionnements éthiques.
Perception du changementAcquérir des connaissances, transmettre mon point de vue, diffuser ma vision du monde et ainsi, mettre en commun mes recherches avec celles d'autrui. De ce fait, je me suis aperçu que la société de super consommation possédait bien des avantages, mais pourtant pas de ceux qui devraient s'accorder à notre existence et désir d'avenir. D'ailleurs le visage de notre société actuelle, s'accorderais plus d'après moi sur le fait d'avoir, plutôt que sur le fait d'être. Ainsi il ne s'agit pas là d'une simple volonté, mais d'une nécessité de nous acheminer vers un avenir qui soit plus prometteur, autant pour nous que pour notre rapport à l'altérité. Il est vrai que cela puisse nous paraitre difficile, quand nous observons le sort qui nous attend, mais de toute évidence il serait essentiel d'avoir l'audace de réaliser un tel effort, afin de garantir un avenir fiable à nos descendants. Pour la petite anecdote, lorsque j'étais en Italie, et que je revenais de ma petite excursion de Pompéi, j'étais dans un bus, il faisait nuit et durant le trajet du retour je regardais par la fenêtre, et aperçu un spectacle de mille feux. Des lumières scintillantes éclairaient la ville de Naples où nous devinrent aveugles des écritures célestes qui jadis guidaient nos ancêtres. Nous avons complètement changé notre manière de vivre puis de percevoir le monde. Nous avons innové ce qui est une bonne chose, cependant il me semble important de reconnaitre là où nous avons fait des erreurs. Bien que je fis la découverte de lieux parmi mes voyages que je vous laisserais la liberté de découvrir par le visionnage de mes documentaires Perception, je me suis rendu compte de l'importance qu'avaient les endroits exotiques, et idéal pour s'exercer ainsi que s'affirmer en tant qu'artiste. Des lieux synonymes d'ouverture d'esprit, où la liberté d'être et la joie de vie ont l'air d'exister.Je pense que nous avons tous envie d'un monde plus sain ! Ayant un certain fantasme pour les univers apocalyptiques, je suis totalement conscient que la dystopie ne peut être la clé. Nous souhaitons quasiment tous un monde où les habitants seraient plus respectueux envers autrui, libre d'assumer leurs styles vestimentaires, sans ressentir l'obligation d'adopter un look leur permettant de se conformer dans un moule afin d'être acceptés. Se sentir libre de croire, d'avoir des opinions qui divergent avec celles de leurs voisins, des activités régulières ne brisant pas les règles du bien commun, dévoilant leurs talents artistiques partout, avoir le goût du beau geste lié à notre existence. Où la cupidité ne serait pas autant importante que là d'où nous venons, suite à leur volonté de s'investir pour certaines causes, sociales et/ou écologiques par exemple.Un pays précurseur dans la prévention de la planète, sensible à l'assistance sociale tout en percevant l'argent comme un outil et non une fin.Précédemment, je vous ai mentionné le fait que l'environnement dans lequel nous évoluons joue un rôle décisif en ce qui concerne, nos goûts, nos choix, ou encore, notre personne. Pour autant, les façons de penser pourraient varier, selon l'environnement dans lequel nous vivons. Sachez que nous sommes frère par la biologie, mais étranger par l'éducation, et je rajouterais aussi que nous ne pouvions pas représenter l'intégralité d'un individu, uniquement par le titre, ou par le statut qu'il occupe. En d'autres termes, je pense que nous sommes semblables sur certains points avec d'autres peuples. Mais nous ne pouvons en aucun cas généraliser un peuple à une idéologie. Donc en ce qui concerne le titre, que ce soit la nationalité, le sexe, l'âge d'un individu nous ne pouvons généraliser un être, prendre note de la majorité oui, mais veiller à tout de même laisser une place à l'exception, sinon nous sombrons là dans les clichés, et les préjugés en tout genre.D'autant plus que se sont souvent des propos complètement dépassés,énoncés par des êtres faible d'esprit. Généralement pour rabaisser et/ou par manque de confiance en soi. Parce que les petits esprits jugent les personnes, et les grands esprits jugent les idées.
La maturitéJusqu’à l’âge adulte, un petit homme va tenter de s’initier aux normes de la société dans laquelle il devra vivre ses jours futurs.Tenter de la comprendre, de suivre une éducation scolaire afin d’être conforme à ce que la société attend de lui en tant qu’adulte. Il suivra les enseignements des équipes pédagogiques qu’il rencontrera tout au long de son cursus scolaire, devra se former dans le sport, choisir une discipline, devra développer sa capacité d’analyse, se sociabiliser et émerger sa pensée en adéquation de la pensée commune afin de limiter les conflits ou d’être en contradiction avec les convictions du gouvernement. Seulement, une telle évolution et suivie d’une grande adaptation demande tellement d’effort, que parfois, malheureusement la personnalité na plus ça place.
Auquel cas, pour les plus vertueux d’entre vous l’audace révélée permettra l’établissement de vous-même. Seulement, pourquoi s’arrêter à la majorité ? Pourquoi ne pas évoluer puis faire murir nos pensées tout au long de notre vie ? Penser à se former psychologiquement. Pourquoi en tant qu’adulte aux yeux de la société, devrions-nous stagner dans une vie banale selon une caste bien définit ? Pourquoi ne pas continuer d’évoluer, d’apprendre constamment et nous tirer vers le haut constamment comme nous l’avons toujours fait jusqu’à nos 18 ans ? Il est donc inutile d’attendre la fin. La vraie vieillesse ne se résume pas aux rides ni aux cheveux blancs.Mais plutôt aux faibles d’esprit qui souhaitent cesser d’évoluer psychologiquement. Il me parait donc nécessaire d’évoluer tout au long de notre vie, selon les principes et valeurs morales fondamentales qui font de nous ce que nous sommes devenus. Ce qui lègue à notre société un avenir prometteur pour nos générations futures ainsi que pour les autres espèces qui la composent.Sagesse raisonnéeJe suis né dans une société créée par mes ancêtres et entretenue par mes semblables. Un monde conçu et matérialisé à l’échelle de l’humanité. Étant enfant le monde me paraissait simple, paisible et unique. C’était certainement dû à un moyen assez rassurant de montrer une société parfaite et sans égard à nos enfants. Hélas, c’est en murissant que je me suis rendu compte de nombreuses choses, notamment à propos de la composition de la vie qui m’attendait, école, travail, enfants et retraite. La vie n’était rien d’autre qu’une adaptation aux exigences de la société afin de bénéficier de sa sécurité puis de son confort. Autrefois, la nature était mère de nos besoins. D’ailleurs, la plupart des espèces qui la composent proviennent de ses entrailles et y restent tout au long de leur existence. Excepté notre espèce, nous avons quitté notre berceau et nous nous sommes développés selon nos règles, nos objectifs et nos convictions. Nous avons bâti des empires, des royaumes et des sociétés. Nous avons multiplié notre population, instruit nos civilisations et nous sommes devenus maîtres de la survie. Mais c’est également avec l’expérience que nos convictions morales se sont conçues. En effet, chaque expérience vécue durant notre évolution, de toutes les manières qu’elle puisse y paraitre, est bénéfique à notre développement. D’après le principe d’incertitude d’Heisenberg, tout ce que l’on étudie change et de la découle la clé de l’accroissement de la rationalité de chacun d’entre nous. Puisque c’est en remettant en cause constamment notre façon de penser, qui me semble nécessaire pour avancer.De ce fait, la prise de recul s’avère être primordiale afin de s’ouvrir au monde, d’élargir ses connaissances et savoir où nous diriger. Murir au sein de notre quotidien, mais aussi quitté notre élément pour nous permettre de trouver les anomalies de notre environnement qui nous proscrit de cette ouverture d’esprit. D’après mon expérience en Finlande, je me suis aperçu que la clé de la moralité n’était pas dans le fait d’avoir, mais plutôt dans le fait d’être. Puisque c’est en étant le guide de notre vie que nous sommes le maître de nos choix. Or, adopter une façon de penser collective et ne prendre aucune responsabilité personnelle selon des sujets quelconques, nous proscrit d’avoir une personnalité. C’est donc en étant que nous avons. En revanche, en tentant d’avoir que nous n’existons plus. Pour beaucoup, la famille compte énormément au sein de leur vie. Partager des valeurs et des principes de vie puis adopter une adhérence aux convictions sociopolitiques et religieuses pour certains, sans remettre en cause les croyances de leurs parents, mais en revanche en les appliquant mécaniquement. Tel est l’honneur de garantir un respect envers ceux qui nous ont donné la vie. Or, ces semblables partagent uniquement un lien sanguin avec vous. Nous nous basons d’ailleurs là sur un point de vue purement biologique.Pourtant, bon nombre de personnes tentent de quitter notre place animale et de se fier à la philosophie plutôt qu’à la biologie. C’est assez contradictoire n’est-ce pas ? Donc le fait de respecter une personne uniquement par ce lien de sang me parait hypocrite. Le fait d’éprouver une compassion envers ses proches ne devrait pas s’agir d’un lien sanguin, mais plutôt d’un lien sentimental. Pourquoi exprimer une plus grande compassion pour un oncle éloigné que l’on voit une fois par an, qu’à un ami, très proche, complice que l’on perçoit comme un frère. Les parents sont uniquement des géniteurs biologiques. Le fait d’éprouver un certain amour à leurs égards dépend uniquement des expériences et des liens que nous avons établis avec eux.
ConclusionPour conclure, il serait préférable de transmettre des connaissances et des valeurs plutôt que d’élever nos enfants comme robots. De les dresser afin qu’il exécute des mouvements sans pour autant y comprendre l’intérêt. Un enfant est un brasier auquel nous mettons feu et non une bouteille que l’on remplit de préjugé en tout genre, ni que l’on gave de connaissances préalablement définit selon les intérêts de la société dans laquelle il évolue, ou sera destinée à évoluer. De plus, l’âge est encore trop défini à la raison ce qui peut,malheureusement engendrer quelques conflits entre individus. Ainsi, trop de personnes encore manquent de franchise par peur de froisser l’égo de nos ancêtres, sous prétexte qu’il aurait plus d’expérience que les jeunes. Encore faudrait-il redéfinir l’expérience. Un Homme peut avoir de l’expérience, mais cette expérience sera la plupart du temps relative à sa vie et non à la vie en règle générale. Donc en cas de débat, l’argument temporel n’est pas le plus fiable. Enfin, nul ne peut tout connaître ou posséder la science infuse. Quand bien même ça serait le cas, il ne pourrait avoir la parole divine en cas de débat puisque la raison est primordiale et dépend de multiples critères. Tout comme les convictions de celui qui définit sa raison. C’est pourquoi les intérêts qu’il choisit de solliciter, puis qu’il considère comme étant prometteur pour le bien commun devront impérativement s’accorder à tous.