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HUMANO > PHILOSOPHIE > ESSAIS 2024



LE PROGRAMME R-21
- UNE NOUVELLE VOIE -



  Introduction  

Chaque civilisation est destinée à s’éteindre, et ce, selon des critères naturels ou sociopolitiques. Ainsi, il est impératif d’échafauder de nouvelles idées, afin de bâtir une nouvelle version de notre civilisation en éliminant les éléments défaillants. Une soi-disant mise à jour du système sociétal. Le fait d’établir un constat est un fait. Mais une fois ceci étant dit, il est important de mettre en lumière des solutions à ces problèmes. 


  1. Une liberté raisonnable  

La liberté, mais à quel prix ! En ce qui me concerne, je pense que la liberté individuelle et collective, notamment dans la pensée libre, pourrait être combinée à une démocratie composée de référendums. Pour autant, les sujets, dit complexe, et qui ont des résultats scientifiques factuels devrait être laissé à une élite morale. Forcé de constater qu’une solution, pour le bien commun, venant impacter notre liberté individuelle, aurait peu de votes positifs à son égard. Il me semble évident d’accorder cette liberté décisionnelle à cette élite. Et par la même occasion, pourquoi ne pas accorder plus de crédit à la science, qui plus est au scientifique indépendant. Puisque les chercheurs qui appartiennent à une communauté scientifique sous une politique influencée par la doxa n’ont jamais été très exemplaires.


  2. Un système monétaire  

À grande échelle (national), le troc n’est pas souhaitable. En effet, pour des raisons évidentes décrites dans l’ouvrage : « Sapiens une brève histoire de l’humanité », vu dans le cours « L’espèce humaine » publier le 11 janvier 2021 (YouTube). L’argent permet d’avoir une influence, par exemple pour les métiers qui ne sont pas issus de vocations (offre et la demande). Cette influence permet également de maintenir l’ordre. Priver la population de dégrader l’environnement ou simplement de commettre des délits sous peine d’avoir de sérieuses conséquences économiques. Ainsi, l’argent ou une équivalence est nécessaire pour une bonne stabilité sociétale. En revanche, l’argent doit avant tout être perçu comme un outil et non une fin. 

La place de l’art 

L’assistanat n’a pas sa place. Pour autant, si quelqu’un travaille dans l’art (métier procurant peu de ressource financière) il me semble logique que ce dernier bénéficie d’une aide donner par l’État pour qu’il ait des fins de mois digne. Pourquoi ? Puisque de par son activité artistique il contribue à l’évolution de la société. Non pas en termes de richesse économique comme un ouvrier dans une usine, mais dans la richesse artistique et culturelle de la société. Qui plus est, doit-on attendre d’être rémunéré pour qu’une activité soit considérée comme un travail ?


  3. Maintenir l’ordre  

La délinquance, qu’elles soient sociales ou environnementales doit être stoppé. Il faut par la même occasion élargir le spectre de la violence. La violence ne se résume pas simplement à l’agression d’un individu ni au vandalisme. Elle peut aussi être dans le fait de maintenir un système politique qui détruit le vivant. À ce jour, un grand débat s’opère concernant les professionnels du maintien de l’ordre. Notamment du fait qu’ils soient militarisés. D’après mes réflexions, je suis plutôt favorable à l’idée que notre police soit équipée d’armes défensives, pour des raisons que je démontre dans le : « Cours 2-8 L’armement éthique ». 


  4. Réguler l’effectif  

Au vu de nos conditions d’habitabilités, la régulation de la population est un sujet qui questionne. De toute évidence, la réelle source du problème écologique serait davantage liée à nos comportements plutôt qu’à notre nombre. Pour autant, la question démographique n’est pas à mettre de côté. Comme dans un terrarium, il est important de savoir gérer le nombre d’individus, puisque les ressources sont limitées. Ainsi, il faut garantir un espace de vie proportionnelle aux nombres d’individus, afin de ne pas entraver la stabilité émotionnelle et psychique de l’être. Ainsi, deux voies de réflexion s’offrent à nous. D’un côté nous devons agir sur la gestion du taux de natalité et de l’autre sur la gestion du flux migratoire. Avoir la main sur ces deux influences permettrait de garantir la sauvegarde des territoires gelés dédiée à la protection environnementale (les tortues terrestres en corse). La crainte que ces territoires soient dégelés est existentielle. 

En effet, notre culture sociale a tendance à privilégier l’espèce humaine aux dépens des autres. D’autant plus si cette morale est à l’effigie de la République. Si on ne touche pas aux territoires gelés, alors les villes seront encore plus peuplées qu’elles ne le sont déjà. Le fait d’accueillir des réfugiés politiques et/ou écologiques devrait-être décidé et appliqué à tous les pays de l’Union européenne (pour commencer). Au même titre que les applications au service de l’écologie. Le nombre de réfugiés accepter devra être proportionnel au km² du pays qui accueille. L’immigration et l’écologie sont des sujets similaires puisque tous deux nous invitent à nous intéresser aux vivants et au sens moral que nous voulons léguer à nos enfants. Il est important de savoir maintenir l’équilibre entre l’immigration et la natalité. Si on limite le nombre d’entrées de réfugié sur le territoire pour des intérêts écologique et économique (chômage), ce n’est évidemment pas pour faire un babyboom derrière. 


  5. Une diversité culturelle  

À tous ceux qui disent que l’on peut mélanger les cultures humaines tout en conservant le décor et le paysage local. Sachez que la culture n’est pas qu’une simple question de patrimoine. C’est avant tout une question de mœurs. Mais à tous ceux qui pensent qu’il serait préférable de tendre vers une voie politique familiarisée avec le nationalisme afin de sauvegarder une diversité culturelle. Et où les seules lois internationales à le devenir seraient basées sur un facteur social et environnemental démontré par l’éthique. Sachez que nous vivons dans une réalité ou coexistes des catastrophes écologiques et des conflits géopolitiques, ce qui nous obliges à trouver un équilibre entre le confort de vie personnel et le fait d’honorer les valeurs politiques. Nous devons mettre au point une stabilité entre le maintien d’un bon taux de population pour des raisons sociétale et écologique et une aide digne à notre prochain.


  6. Préserver l’environnement  

Quel type de voyage voulons-nous entreprendre ? Le tourisme en lui-même peut poser problème. Prendre l’avion n’est pas le plus dramatique. Si vous associez le voyage à la pratique du jet ski ; à la croisière ; à peupler des piscines creusées en plein désert… Alors il faudrait que vous réécriviez votre grille de valeur. À l’inverse, si vos excursions culturelles ont des fins sociologiques et philosophiques. Ne faire qu’un avec la beauté de cette planète et observer le fait qu’elle agonise. Si vous voyagez pour sensibiliser et transmettre, alors il s’agirait d’une idéologie plus enviable. 

Privilégier le local 

À ce jour, il est impératif de développer le commerce local : 
– Bénéfice social sur le plan national 
– Bénéfice économique sur le plan national 
– Bénéfice écologique sur le plan total 


  7. Une cohabitation animale  

Il faudrait une restructuration législative du commerce animal. Où les animaux d’élevages seront simplement des êtres destinés à cohabiter avec l’Homme plutôt qu’à être consommer par ce dernier. Il est impératif de changer les idées ancrées dans les mœurs. Nous vivons avec des chiens, des chats, des lapins, des poules, et ce depuis des millénaires. Mais si seulement, nous pouvions inclure les autres espèces animales dans notre sphère de considération morale afin d’agrandir la diversité biologique, des membres de notre famille. 

Respect du vivant 

L’interdiction de tuer un animal s’applique à tout le monde. Les exceptions au service d’une tradition ou d’une religion seraient à bannir ! Le 15 octobre 1978, la Déclaration Universelle des Droits de l’animal fut proclamée. Voici un article de cette déclaration : « La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal constitue une prise de position philosophique sur les rapports qui doivent désormais s’instaurer entre l’espèce humaine et les autres espèces animales.

Cette philosophie, qui s’appuie sur les connaissances scientifiques les plus récentes, exprime l’égalité des espèces face à la Vie. Elle propose à l’humanité les règles d’une éthique biologique. L’idée d’un égalitarisme universel n’est pas nouvelle : on la reconnaît dans des civilisations bien plus anciennes que la civilisation occidentale, et dans des religions bien différentes des religions judéo-chrétiennes. Mais cette éthique devait être exprimée avec clarté et fermeté dans le monde actuel, déjà trop perturbé, menacé de destruction, et où violence et cruauté explosent à chaque instant. Si l’homme a pu établir peu à peu un code de droits pour sa propre espèce, il ne dispose cependant d’aucun droit particulier en regard de l’univers.

Il n’est en effet que l’une des espèces animales de la planète, et l’une des plus récemment apparues. La Vie n’appartient pas à l’espèce humaine ; l’homme n’en est, ni le créateur, ni le détenteur exclusif ; elle appartient tout autant au poisson, à l’insecte, au mammifère, comme aux végétaux. L’homme a créé dans le monde vivant une hiérarchie arbitraire qui n’existe pas naturellement, en ne prenant en compte que son usage propre. Cette hiérarchie anthropocentrique a conduit au spécisme, lequel consiste à adopter une attitude différente selon les espèces, à détruire les unes en protégeant les autres, à déclarer certaines « utiles » et d’autres « nuisibles » ou « féroces », à réserver « l’intelligence » à l’homme pour n’accorder à l’animal que « l’instinct ». C’est le spécisme qui a conduit l’homme à penser que l’animal ne souffre pas comme lui-même, alors que tout ce que l’on sait actuellement démontre au contraire qu’ilsouffre physiquement comme nous, et que sa pensée, liée à la présence d’un système nerveux centralisé, est bien plus élaborée que les neurosciences ne le laissent encore entrevoir, ce qui l’amène à souffrir aussi psychiquement.


Ces aptitudes confèrent aux animaux des droits particuliers, par rapport aux végétaux. La Déclaration Universelle des Droits de l’Animal doit aider l’humanité à se retrouver en harmonie avec l’univers. Elle n’a pas pour but de lui faire retrouver le mode de vie des tribus primitives. Elle constitue une étape visant à amener l’homme au respect de la Vie sous toutes ses formes pour le bien de toute la communauté biologique à laquelle il appartient, et dont il dépend. Elle n’a nullement pour objet, et ne doit pas avoir pour conséquence, de faire oublier la lutte contre la misère humaine, contre la souffrance morale ou physique, contre l’égoïsme forcené, les internements politiques, les tortures.
LE PROGRAMME R-21

Au contraire, il s’avère que veiller au respect des Droits de l’Animal, c’est nécessairement veiller aussi au respect des Droits de l’Homme, car les uns sont inséparables des autres. C’est donc bien une philosophie, une éthique biologique, une conduite morale que la Déclaration Universelle propose à l’humanité, en conduisant celle-ci, par une réflexion et une profonde prise de conscience, à retrouver sa place parmi les espèces vivantes, et à s’intégrer à nouveau dans l’équilibre naturel, condition fondamentale de sa propre survie. Cela signifie que l’espèce humaine doit modifier son mode actuel de pensée, et renoncer à l’anthropocentrisme, comme à tout comportement zoolâtrique, pour adopter enfin une conduite et une morale centrées sur la défense de la Vie, et donner la priorité au biocentrisme. C’est en cela que la Déclaration Universelle des Droits de l’Animal constitue une étape importante dans l’histoire de l’intelligence humaine et de la morale. »


  8. La Philosophie Sartoriale  

En tant qu’humaniste évolutionniste, il me semble évident d’accorder de l’intérêt à l’éducation Sartoriale. Nous devons retrouver certaines valeurs du gentleman de l’ancien temps. Notamment dans le fait d’avoir une bienveillance envers autrui. D’être quelqu’un de suffisamment discret. L’art de ne pas trop se mettre en avant (contrairement au Dandysme). Et surtout l’art d’avoir des conversations civilisées. Un phénomène que l’on observe malheureusement plus dans nos actuels débats politiques. J’estime qu’à ce jour, nous manquons considérablement de courtoisie dans l’écoute d’autrui. Nous devons aimer l’éducation Sartoriale par goût plutôt que par obligation, et faire preuve de retenue, de bienséance puis de politesse. L’élégance physique et la coquetterie ne sont pas superficielles. Puisqu’elle transcende nos corps. Prendre soin de son apparence, nous forge un cadre moral ce qui nous permettrait de mettre n’importe qui autour de nous à l’aise et ce peu importe leur ascendance. Comme le dit Hugo Jacomet : « L’élégance est aussi une quête de l’autre » (Discussions Sartoriale YouTube). Enfin, nous pouvons observer un lien de corrélation dans la démarche Sartoriale et la consommation locale. De plus le fait de se vêtir de vêtement de meilleure qualité, produit par un artisan prône une idéologie socio-écologique.



 
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