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HUMANO > PHILOSOPHIE > ESSAIS 2022



LA CAPTIVITÉ
- LE MAINTIENT D'ESPÈCES -




  Introduction  

L’idée d’articuler nature et culture m’obsède. À l’heure actuelle, nous ne sommes pas exemplaires visà-vis de notre impact environnemental, et ce depuis l’origine de notre espèce. Pour autant, chacun de nous, à sa manière, tente de limiter les dégâts et par la même occasion de trouver des alternatives aux activités essentielles à la survie de notre espèce, mais pour le moment mortifère pour autrui. La cohabitation animale n’est pas un simple cours, mais une doctrine combinant ascension animale et préservation environnementale. Selon les espèces, le curseur de l’intelligence ne se situe pas au même endroit. Seulement, doit-on attendre qu’un être vivant soit aussi intelligent qu’un chien ou qu’un chat pour le respecter ? À ce jour, la barrière des classes animales dites : « domestique » doit être franchie. Évidemment, l’éthique animale ne doit pas être négligée, dans ce programme que l’on pourrait qualifier, sociopolitique. 


  Les parcs zoologiques  

Lors de mes expéditions culturelles, qui sont avant tout d’ordre sociologique et philosophique, il m’est arrivé de visiter quelques parcs zoologiques afin de les comparer avec ceux que j’avais déjà visités dans mon pays d’origine. N’oublions pas que je reste la plupart du temps en Europe. Du moins, pour l’instant. Ainsi ma vision reste occidentale. En règle général, les parcs se ressemblent. Il y en a même certains où j’ai été agréablement surpris, parce qu’il veillait considérablement au respect de l’animal. Cela reste anecdotique, mais tout de même significatif. Ces parcs ont pour intention la prévention d’espèce menacée d’extinction, et le maintien d’espèce en captivité au service d’une pédagogie. Le fait de faire payer l’entrée du parc a pour but, et devrais uniquement avoir pour but, de répondre aux besoins des espèces, alimentation, soins... Malheureusement dans certains zoos, les actions vont être plus axées sur le business plutôt que sur l’essence même du parc. 


  La sociabilisation animale  

En captivité, nous avons certainement plus l’habitude de fréquenter des chiens. Dans l’ensemble, je dirais qu’il s’agit d’espèces ayant besoin d’espace. Ainsi, il est évident que pour certains chiens, un appartement sera insuffisant à leur besoin, puisqu’il n’offre pas assez de place. De plus, il faut sortir le chien régulièrement. À la fois pour qu’il puisse faire ses besoins, mais aussi pour qu’il puisse gambader. Le chien fait aussi partie de ces animaux sociaux qui ont besoin d’interaction sociale. Pour autant, chez certains varans, iguanes et autres reptiles, les interactions sociales ne sont pas nécessaires pour répondre aux impératifs biologiques des espèces. Néanmoins, elles sont tout de même importantes, afin d’instaure un climat de confiance. Ainsi, il est nécessaire de respecter les besoins biologiques d’ordre physique, à savoir : de l’espace, un environnement adéquat, une température ainsi qu’une hygrométrie propice aux développements de l’espèce, un régime alimentaire spécifique… Mais il faut aussi prendre en compte la sociabilisation. 


  Un espoir perdu  

J’ai très peu d’espoir ! Je remplis ma part. Je fais en sorte de faire le plus honneur à mes responsabilités écologiques. J’évite de polluer. Je limite ma consommation d’énergie. Je diminue mon empreinte carbone. Seulement, j’ai très peu d’espoir parce qu’au vu de la situation actuelle. De notre société et des mentalités qui y demeurent. L’espoir est devenu une lueur bien rare dans notre vision rationnelle. Le matérialisme et le pouvoir mortifère étant associé à la réussite, je crains ne pouvoir être optimiste sur l’avenir écologico-sociale de notre monde. Certes, des améliorations intéressantes sont apparues ces dernières décennies, mais seulement sur certains points. Et encore, pas pour tout le monde.


  La captivité  
 
Les reptiles ont tendance à avoir une connotation négative auprès de l’opinion publique au sein de ma sphère culturelle (en occident). Il faut donc remettre le contexte à sa place. Nous sommes au 21e siècle, plus précisément dans les années 20. Aujourd’hui encore, de nombreuses personnes considèrent certains reptiles, heureusement les tortues ne font pas partie de cette considération, comme des êtres malfaisant et nuisible. Ceci est certainement le résultat de l’influence culturelle dans laquelle nous avons, à titre individuel, grandi et qui se répercute à ce jour dans nos logiciels de pensées. Pour autant, en tant qu’herpétologue je peux vous démontrer, que la réelle menace animale est loin d’avoir l’apparence reptilienne.

Le maintien d’espèce en captivité est un sujet qui me fascine. Étant moi-même terrariophile comme des milliers de Français. Lorsque l’on me demande : êtes-vous pour ou contre les l’existence des parcs zoologiques ? Je pense que la question est très mal posée. En effet, la question n’est pas forcément liée à la structure, mais plutôt à la pratique. Je pense que c’est davantage la pratique qu’il faut questionner. Êtes-vous pour ou contre le maintien d’espèce en captivité ? En ce sens la question doit avoir une certaine nuance, puisqu’il faut prendre en compte différents facteurs. Il faut être précis et avoir pris toutes les conditions initiales pour répondre correctement à cette question. Je me reporte évidemment au référentiel, l’état actuel de nos connaissances, le contexte social, le bilan écologique et notre culture actuelle.



 
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