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ÉTUDE D'UN IGUANE VERT
- INFECTION À LA PATTE -




Le 21/04/18, le sujet subadulte SIV-1 (voir photo)a dû être séparéde son semblable à lasuite d’une blessure à la patte gauche. Le deuxième saurien, désormais devenu dominant, empêche systématiquement l’iguane blessé de se nourrir. Et pourtant, le spécimen blessé, déchu de son statut a perdu de sa masse musculaire, conjointement au développement de son infection. Ainsi le placer en quarantaine devint une priorité.



  Semaine 1  

Le constat de la première semaine fut dramatique. En effet, le spécimen étant très affaibli, ilperditune grande partie de sa masse musculaire en conséquence d’une alimentation trop maigre. Son métabolisme s’étant affaibli n’arrangea rien concernant l’évolution de son l’infection.


  Semaine 2  
 
Le constat de la deuxième semaine fut encourageant. Effectivement, les résultats étant prometteurs, nous avons observé une évolution positive de son état de santé. Le sujet réagit de plus en plus à ce qui l’entoure, et porte davantage son attention sur les éventuelles menaces de son environnement. À noter que le sujet a également repris de la masse musculaire ainsi que de la force. Désormais,des réflexes de type survie ont été observés (réflexes absents durant la première semaine de l’infection), tels que le fouettement de queue ou encore le hochement de tête.


  Semaine 3  
 
Le constat de la troisième semaine fut satisfaisant.En effet, l’état de santé du spécimen étant revenu à la normale et l’infection s’étant arrêtée de grossir. Il ne reste plus cas s’attarder sur son infection pour l’éliminer entièrement. Conscient de son état de santé, et au vu de l’étude qui est en cour, je me dois de rester vigilant sur cette pathologie. Effectivement, si l’infection reprenait de l’ampleur, la santé du sujet risquerait de s’aggraver. 

Auquel cas, une intervention par l’administration d’antibiotiques spécifiques serait nécessaire. Pour autant, notons qu’à ce jour,ses anticorps fonctionnent et repoussent l’infection, il est donc inutile de lui administrer un traitement médicamenteux, tant que sa survie n’est pas en jeu.


  Conclusion  

À l’heure actuelle, je suis assez satisfait du résultat obtenu,à la suitede la mise en quarantaine du sujet. Ma théorie concernant l’efficacité de ses anticorps face à une infection s’avère être vraie. De plus, l’utilité de cet évènement me permet de renforcer les connaissances d’ordre herpétologiques, en recréant ses conditions naturelles, et en évitant (sauf s'il y a unrisque vital) l’administration d’un quelconquetraitement médicamenteux. 

Les résultats scientifiques et comportementaux des espèces maintenues en captivité étant biaisés par cette structure artificielle. Ainsi l’évolution de cette pathologie, également observable à l’état sauvage, nous permettra d’améliorer nos recherches.

INFECTION À LA PATTE 


 
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