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À LA RECHERCHE D'UNE ÈRE
- UNE NOUVELLE VOIE -


  Ainsi va la vie !  

Chaque culture se bâtit selon un partage, à commencer par le stade familial. L’homme chasseur-cueilleur, qui a partagé des connaissances à ses enfants au commencement (quels bais étaient comestibles et quels champignons étaient toxiques). Par la suite, les différentes familles de tribus se sont rencontrées. Ils échangèrent des connaissances médicales, technologiques, biologiques, afin de mieux chasser et/ou se soigner avec des plantes. Puis d’autres phénomènes apparurent à l’échelle régionale, voire nationale. Des coopérations, des cohésions d’équipe selon un intérêt commun. Au stade individuel, un homme donne des connaissances à ses descendants, qui eux-mêmes les donneront à leur descendant (ainsi de suite). Les enfants sont censés s’inspirer de la vie de leurs parents sans refaire les mêmes erreurs. Ainsi, chaque civilisation a une fin. Chaque vie à un but pour laisser la place à une nouvelle forme de vie.

À une nouvelle génération qui est censée, avancer sur une voie plus intelligente, plus raisonnable et plus sage. Nous pouvons expliquer ce phénomène par l’aspect naturel (situations climatiques; météorologique…). Prenons l’exemple des incendies forestiers. L’olivier, le chêne-liège ou le séquoia géant possède une résistance au feu supérieur à d’autres végétaux. Chaque catastrophe, chaque révolution, chaque extinction permet de laisser la place aux nouveaux. De laisser vivre une nouvelle espèce, ce qui nous amène à cette réflexion philosophique : « doit-on laisser l’espèce humaine mourir ou doit-on trouver une solution pour pérenniser l’espèce ? »

Comme nous l’avons vu plus haut, les voyages permettent la pratique de l’exploration inversée. Le partage de connaissances culturelles pourrait très certainement nous aider à bâtir un monde meilleur. Que dire des systèmes sociétaux ; des courants de pensée ; des philosophies de vie ; des idéologies liées à l’éthique ou bien de la notion de respect ? Il y a deux moyens de laisser notre empreinte sur terre. Soit nous continuons sur la même lancée. Autrement dit, nous restons sur la trajectoire de la croissance débridée sans prendre en compte le bilan écologique tragique, le déclin de population, la chute de la biodiversité, l’anéantissement biologique de grande ampleur. Ce qui revient à nous prendre tous la main et à nous diriger vers le même cercueil, le même trou, le même incinérateur. Et dans des millions d’années, si un autre forme d’intelligence étudie la terre, elle verra parmi les fossiles que la principale cause de la dernière extinction massive est à l’origine d’une seule et même espèce. Ou bien nous essayons de redessiner un monde, tout en corrigeant les erreurs qu’il contient. De revoir nos comportements trop mortifères. De réécrire notre grille de valeur afin de reconstruire un Nouveau Monde. Une nouvelle version du système sociétale.


Cette mise à jour pourra être possible seulement si nous réussissions à articuler nature et culture. Autrement dit, il faut être capable de prendre en compte notre humanité, notre évolution, ce pour quoi nous existions, notre différence animale et enfin faire preuve d’humilité. Nous avons gravi la colline du règne animal. Nous avons atteint les sommets et sommes à ce jour dotés d’une réelle grandeur. Pour autant, une telle supériorité exige autant de responsabilités. Pour reconstruire un monde, ou du moins le redessiner, il faut tenter de prendre le bon de toutes les existences de ce dernier. Qu’elle soit matérielle ou intellectuelle. Et pour le coup, les doctrines politiques nous aident à penser. Lorsque nous souhaitons éduquer nos enfants, nous pouvons nous appuyer sur l’éducation que l’on a nous-mêmes reçue par nos parents, tout en corrigeant les méthodes éducatives avec lesquelles nous ne sommes pas en adéquation.

Nous devons prendre en considération l’intégralité des recherches scientifiques, des preuves tangibles actées. La fin d’une ère ne doit pas être considérée comme la fatalité. Évidemment le monde doit changer, et ce au service, non seulement de l’humanité, mais aussi de nos voisins, de nos semblables. De remplacer cette humanité par une sorte d’animalité éveillée. Nous devons également redéfinir l’unité. Dans une fourmilière ou une ruche d’abeille, quel est l’individu ? La fourmi ou l’abeille en ellemême, ou bien la ruche ? Nous pouvons nous poser la même question. 

Notre individualité, quelle estelle ? Les décisions que nous devons prendre, doivent-elles concerné nos intérêts personnels ou bien ceux de l’humanité tout entière ? Voire même, de concerner tous les vivants. Lors d’une promenade en forêt, si je me situe face à un arbre, je ne vais pas respecterl’arbre en tant que tel. Je vais le respecte parce qu’il symbolise tous les végétaux. L’arbre est la vie. 

D’ailleurs lors d’une balade champêtre, il peut nous arriver d’écraser un escargot. Évidemment, selon un point de vue symbolique, cela sera dramatique si cet acte s’avère être volontaire. Puisque cela signifie que l’on s’attaque physiquement et moralement à une branche du vivant, pour ne pas dire, à la vie en règle générale. À la vie en tant que telle. Et il faut impérativement, au sein de nos mentalités, changer notre rapport au monde. La manière dont nous nous comportons. Et de ringardiser, de vulgariser la prédation qui nous hante.



 
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