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Symptômes
« Une tumeur est une prolifération tissulaire pathologique résultant d’une activité anormale des cellules et ayant tendance à persister ou à augmenter de volume. Une tumeur bénigne est une tumeur localisée, circonscrite, ne se généralisant pas et ne présentant aucune monstruosité cellulaire. Une tumeur maligne, appelée aussi cancer, évolue souvent plus vite, envahit les tissus voisins, se généralise et a tendance à récidiver après son ablation. » Les tumeurs internes sont particulièrement difficiles à dépister chez les tortues du fait de leur carapace rigide qui empêche tout gonflement du corps détectable à l’œil nu ou palpable à l’examen clinique. Un examen radiographique, échographique ou cœlioscopique est souvent indispensable pour confirmer ou infirmer une suspicion de tumeur d’organe interne. Les tumeurs externes (cutanées, sous-cutanées, osseuses et musculaires) sont naturellement plus visibles.Dans tous les cas, c’est l’analyse histopathologie de la masse, effectuée par un laboratoire qualifié, permettra d’en déterminer la nature (tumeur bénigne, tumeur maligne…).Des tumeurs de diverses natures tissulaires (fibropapillomes, carcinomes, adénocarcinomes, lymphomes, adénomes, ect.) ont été décrites et répertoriées chez les chéloniens.
CausesComme chez les mammifères, les causes des tumeurs chez les vertébrés inférieurs sont particulièrement inconnues et nombreux sont les agents pouvant favoriser, souvent de concert, la genèse de ces néoplasmes : facteurs génétiques, environnementaux et géographiques, viraux, parasitaires, immunitaires, toxiques, traumatiques, hormonaux, ect.
TraitementDans une immense majorité des cas, le traitement d’une tumeur est d’abord chirurgical. Il consiste à retirer par excision la prolifération tissulaire suspecte. Cette intervention peut alors, en théorie, être complétée, comme chez les mammifères, par un traitement chimiothérapique ou de radiothérapie. Mais, même si de tels traitements ont été, dans plusieurs cas, tentés avec un certain succès aux États-Unis, on manque à ce jour de protocoles standardisés de thérapie anticancéreuse chez ces animaux. Dans beaucoup de cas, lorsque la tumeur est inopérable ou lorsque l’animal manifeste des signes de souffrance évidents, l’euthanasie devient le seul acte envisageable.
Diagnostic différentielUne tumeur peut être confondue avec un abcès (voir abcès), un mycétome (nodule constitué de champignons), ou un kyste sous-cutané. Le diagnostic différentiel doit être établi par un vétérinaire qui jugera de l’opportunité ou non de faire analyser l’élément suspect par un laboratoire.